Bien que gêné par des contraintes à l’épaule suite à son opération, le roi Mohammed VI, qui a limité ses déplacements, se trouve depuis mercredi à Casablanca, comme à l’accoutumée en période de Ramadan, pour faire le point sur les chantiers en cours.
Si les travaux de réaménagement et d’embellissement du boulevard Zerktouni, qui mène au palais royal, sont achevés sur ce tracé, comme a pu le constater le souverain durant ses sorties avant la rupture du jeûne en empruntant ce trajet, d’autres chantiers importants sont en cours, notamment au niveau de l’ancienne médina et de la périphérie, alors que celui du désengorgement de la route côtière est opérationnel.
Pour l’heure, le souverain est astreint à une relative immobilisation, et ses déplacements à pied sont déconseillés par ses médecins, mais pas en voiture, pendant quelques minutes seulement. Il est donc peu probable qu’il reprenne une activité normale à 100 % de ses moyens, ce qui exclut des réunions avec les responsables de la ville, sauf à distance. La maire Rmili est ainsi prête, dossiers sous la main, à rendre compte au souverain de l’état d’avancement de tous les projets qu’il avait ordonnés.
Le wali, Mohammed Mhidia, aurait beaucoup à répondre sur la lenteur et la densité des travaux de démolition des habitations menaçant ruine dans le centre-ville, dans la perspective de l’aménagement de la future avenue royale, qui a pris beaucoup de retard, ainsi que sur les problèmes de circulation, qui restent toujours le point noir de la ville.
La visite royale permet à chaque fois de fluidifier celle-ci, à la grande satisfaction des automobilistes, qui accueillent souvent le cortège royal à coups de klaxon.
Par Jalil Nouri.
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