Au Maroc, la grogne monte autour des prix des carburants, qui persistent à atteindre des sommets malgré une tendance inverse sur les marchés internationaux. Alors que le cours du pétrole en général connaît une baisse notable, les prix à la pompe refusent de suivre cette dynamique, alimentant une polémique croissante. Houssine El Yamani, secrétaire général du Syndicat national du pétrole et du gaz et président du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole, tire la sonnette d’alarme face à cette situation jugée alarmante.
Selon El Yamani, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le prix du baril de pétrole s’établit actuellement à 70 dollars, soit 511 dollars la tonne, tandis que le gasoil est tombé à 664 dollars la tonne et l’essence à 685 dollars la tonne sur le marché mondial. « Si les prix étaient calculés selon les anciennes modalités, avant la libéralisation et sans l’intervention de la caisse de compensation, le gasoil ne devrait pas dépasser 9,76 dirhams le litre, et l’essence 11,1 dirhams le litre », affirme-t-il. Pourtant, à la pompe, les consommateurs paient plus de 11 dirhams pour le gasoil et plus de 13 dirhams pour l’essence, une hausse qu’il attribue directement à la libéralisation du secteur, avec des répercussions néfastes sur le pouvoir d’achat des Marocains.
Le responsable syndical ne mâche pas ses mots en pointant du doigt l’inefficacité des mécanismes de régulation et de contrôle du marché, notamment les rapports d’enquête et les amendes transactionnelles imposées par le Conseil de la concurrence. Selon lui, ces mesures restent sans effet tangible, laissant les citoyens et l’économie nationale subir les conséquences d’une politique opaque. Face à cette situation, El Yamani appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour protéger les intérêts du pays et de sa population, dans un contexte où la baisse des cours mondiaux du pétrole reste cruellement ignorée par les prix locaux.
Salma Semmar
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Oui tout à fait.. et ce n’est pas nouveau , le marché des carburants au Maroc était et est toujours une veritable appareil à voler le pain des marocains , la celebre journaliste Nadia Salah avait parlé à une certaine époque d’un cartel de societés qui disposent de puits de petrole sans avoir pris la peine d’y creuser le moindre petit metre …c’est tout simplement un vol économique décrit
يجب تشغيل مصفاة المحمدية ، يمكن ان نقوم بجمع مبلغ الإصلاح بالتبرع خلال برنامج تلفزيوني ، او باقتطاع من الأجرة لجميع الموظفين ، او…او…او… والا سيبقى المضارب ن هم من يستفيد من هذا الوضع، والضحية هم المستهلك.