Pendant le mois de Ramadan, c’est bien connu, les agents d’autorité ont du mal à faire respecter la loi en raison de la mauvaise humeur et de l’irritabilité des jeûneurs. Mais aujourd’hui, un seuil inquiétant a été franchi avec des agressions physiques en pleine rue, visant des caïds d’arrondissement à la suite d’altercations qui ont viré à un spectacle inédit, au cours duquel l’autorité locale a été défiée et maltraitée.
Quatre caïds ont ainsi été agressés physiquement ces derniers jours devant des badauds stupéfaits, dont deux ont été évacués dans un état grave vers les hôpitaux. Le premier, à Témara, près de Rabat, a été giflé par une femme à qui il avait interdit de vendre des produits de contrebande. Le second, à Errachidia, a été violemment battu par un homme souffrant de troubles psychiatriques. Deux autres ont été attaqués à El Jadida : l’un par un vendeur ambulant propriétaire d’un triporteur, qui a traîné le caïd sur plusieurs mètres ; l’autre par un individu muni d’un bâton, qui a roué de coups l’agent d’autorité après avoir été réprimandé pour occupation illégale de l’espace public. Tous ces incidents se sont produits à des heures de forte affluence.
Dans les quatre cas, les victimes n’ont pas cherché à abuser de leur pouvoir, mais seulement à exercer leurs prérogatives en tentant de faire respecter la loi et de donner l’exemple aux autres vendeurs « ferrachas », dont le nombre explose pendant le mois sacré, encombrant les passages piétons et semant le désordre, y compris le soir.
Avec des esprits surchauffés cette année en raison des difficultés économiques et du jeûne, les artères et les marchés sont devenus des zones de non-droit. Une nouvelle approche sécuritaire s’impose pour que ce type d’incidents soit combattu avec fermeté.
Par Jalil Nouri
Et toi, Mr l » « OMNI-Jjournaliste »…
On doit annoncer notre opposition au comportement violent de certains citoyens, VRAI…
Mais les abus de pouvoir sont monnaie courante en Corée de l’Ouest.. L’oppression et la répression génèrent de la VIOLENCE de part et d’autre…
Les représents de l’AUTORITÉ PUBLIQUE ne sont pas tous des SAINTS ou des VICTIMES .. Souviens toi des abus (gifles, insultes….) contre les citoyen(es)s pendant les 2 ans du COVID.
((Dans les quatre cas, les VICTIMES n’ont pas cherché à abuser de leur pouvoir, mais seulement à exercer leurs prérogatives en tentant de faire respecter la loi et de donner l’exemple aux autres vendeurs « ferrachas »,==