Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint 17,86 milliards de dirhams à fin février 2024, selon les données publiées par l’Office des changes. Ce chiffre met en évidence l’importance économique de la diaspora marocaine pour le pays.
Une contribution significative à l’économie nationale
Les transferts des MRE constituent une source essentielle de devises pour le Maroc. Ils contribuent à soutenir la balance des paiements, à financer les importations et à renforcer les réserves de change du pays. De plus, ces fonds jouent un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au Maroc, en finançant leurs dépenses quotidiennes, leur éducation et leurs projets.
Une légère baisse par rapport à l’année précédente
Bien que le montant total des transferts demeure élevé, il convient de noter une légère baisse de 0,9 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette diminution pourrait être attribuée à divers facteurs, tels que la conjoncture économique mondiale, les fluctuations des taux de change et les changements dans les habitudes de transfert des MRE.
Des investissements en hausse
Parallèlement aux transferts, l’Office des changes a également fait état d’une augmentation significative des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc. Le flux net des IDE s’est établi à 6,12 milliards de dirhams à fin février 2024, soit une hausse de 40,6 % par rapport à l’année précédente. Cette progression témoigne de l’attractivité croissante du Maroc en tant que destination d’investissement.
Un rôle crucial dans le développement du Maroc
Les transferts des MRE et les IDE jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Maroc. Ils contribuent à la création d’emplois, à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie de la population. Le gouvernement marocain continue de mettre en place des mesures pour encourager les MRE à investir dans leur pays d’origine et pour attirer les investissements étrangers.
Ne compter plus sur les MRE pour le carburant de vos comptes bancaires la crise en Europe aussi c’est fini la fête no more comment