Tanger refait tristement parler d’elle sur le plan des infrastructures. Après l’effondrement de plusieurs routes récemment refaites suite aux fortes pluies du 14 mars — un scandale révélé par Actu-Maroc — c’est aujourd’hui le très médiatisé échangeur « U-Turn » qui montre ses limites. Conçu comme un projet pilote pour décongestionner la circulation, cet ouvrage n’aura tenu que trois mois avant de connaître un premier incident majeur, révélateur d’une série de défaillances inquiétantes.
Vendredi dernier, un poids lourd transportant du matériel s’est retrouvé bloqué sur le rond-point menant vers Tétouan, précisément au niveau du nouvel échangeur, censé révolutionner le trafic urbain. Résultat : circulation paralysée, passants médusés, et une mise en lumière brutale des failles techniques et conceptuelles de cet aménagement routier pourtant vanté comme une première nationale.
18 millions de dirhams pour un projet déjà en crise
Inauguré récemment pour un coût de 18 millions de dirhams, le « U-Turn » devait soulager les axes traditionnels de la ville grâce à une conception innovante. Mais la réalité est tout autre : défauts structurels, chaussée endommagée, nids-de-poule dangereux, et absence totale de signalisation adaptée pour les camions de grand tonnage. Les autorités n’ont prévu ni interdiction ni déviation pour ces véhicules, pourtant incompatibles avec le profil de l’échangeur.
Selon plusieurs experts en urbanisme, ce type de projet aurait dû intégrer dès le départ une étude sérieuse sur les types de véhicules pouvant y circuler. Dans d’autres pays, ou même dans certains projets nationaux, des limitations de poids et des itinéraires alternatifs sont mis en place pour prévenir les incidents. Rien de tel ici.
Tanger sous les projecteurs à l’approche de la CAN 2025
Ce nouvel épisode intervient alors que la ville de Tanger se prépare à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025, un événement majeur qui mettra en lumière ses capacités d’accueil et la qualité de ses infrastructures. Or, les failles se multiplient, jetant un sérieux doute sur la fiabilité des projets en cours.
Déjà, en mars dernier, Actu-Maroc avait dénoncé l’effondrement de routes récemment rénovées après une simple averse, révélant une alerte bien plus large : celle de la qualité douteuse des travaux publics dans la ville du Détroit, et plus encore, l’absence criante de contrôle de la part des autorités compétentes.
Des sanctions nécessaires pour les entreprises défaillantes
Il devient urgent d’agir. Les entreprises responsables de ces échecs à répétition doivent faire l’objet d’un classement public, les excluant des appels d’offres de projets d’envergure. L’impunité ne peut plus être tolérée face à des manquements qui mettent en danger la population et ternissent l’image d’une ville à vocation internationale.
Les autorités locales, pour leur part, sont appelées à renforcer drastiquement leurs dispositifs de suivi et de validation des projets. Ce n’est qu’à ce prix que Tanger pourra espérer redresser la barre et offrir à ses habitants, comme à ses visiteurs, des infrastructures dignes de ce nom.
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Il faut écarter Tanger des compositions prévues CAF et coupe du monde ou bien il faut que Mhidia retourne aux commanded
Il faut de la transparence du sérieux et du suivi seul la loi et son application peut garantir un climat sain dans tout ce qui concerne l’urbanisation des villes
La loi doit être appliquée pour tout et tous le monde, non pas que pour l’urbanisation cher monsieur
Ni même des passagers piéton sachant que des enfants sont obligés d’emprunter cette route pour aller à l’école
Des écoles se trouvent aux 2 côtés de la route; pas besoin pour les écoliers d’emprunter cette route.
Le mal marocain de toujours : le non sérieux le manque de transparence l’amateurisme le manque de rigueur et à qu’il la faute à personne… combien de projets combien d’argent ont été gaspiller à cause de ces dits manquement !??il faut changer de mentalité du plan de travail et de vision pour sortir de se marasme à tout jamais
Tanja khessa tekhwa men l3robiya. Kanet MDDAKHMA 9bel matjiw.
Cet article est un vif exemple de comment utiliser un simple fait-divers pour manipuler l’avis des lecteurs.
Une erreur de calcul de trajectoire du conducteur du poids lourds est amplifiée illégitimement ; sans explications ni analyse, le rédacteur de l’article met à l’eau toute l’ingénierie et l’innovation de la solution. Cerise sur le gâteau : rappeler le coût du projet pour interpeler le sentiment de frustration chez le lecteur. Technique de pacotille qui ne fait que révéler le bas niveau du rédacteur de l’article qui n’ose même pas signer son article (probablement écrit depuis Casablanca). Penser que la bretelle de la route de Tétouan va métamorphoser ou résoudre complètement les problèmes de trafic de notre chère ville de Tanger est crédule et manque de raisonnement logique.
Ayez la décence de respecter le noble métier que vous exercez !
L’ingénierie c’est excellent mais bien faite sans problème ultérieur est beaucoup mieux. Le rôle de la presse est de critiquer ce qui ne va pas. « Allah yarham man 3amala wa at9ana »
Il faut reconnaître aussi que ce n’était pas n’importe quel poids lourd… Un semi remorque avec un très long tirant qui nécessite normalement un accompagnement spécial. N’exagérons rien…
En temps que utilisateur de cette rentrer je témoigne que c’est le jour et la nuit l’ancien système c’était des encombrement monstre de la circulation au niveau du rond-point que je t’utilises 4fois par jours donc je parle en connaissance de cause Et je remercie les personnes créateurs de ce système