À l’horizon du 1er mai 2025, un tournant décisif s’annonce pour le système de retraite au Maroc. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) s’apprête à mettre en œuvre une réforme ambitieuse de la pension de vieillesse, visant à assurer la viabilité du régime face aux défis démographiques, économiques et sociaux que traverse le pays.
Alors que les grandes lignes du projet n’ont pas encore été dévoilées dans leur totalité, plusieurs éléments clés commencent à émerger, dessinant les contours d’un système appelé à évoluer profondément.
Vers un relèvement progressif de l’âge de départ à la retraite
Parmi les mesures envisagées, le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite semble probable. Cette orientation s’inscrit dans la logique des réformes entreprises à l’international, alors que l’allongement de l’espérance de vie exerce une pression croissante sur les finances des systèmes de retraite. L’objectif est de rétablir un équilibre entre la durée de cotisation et la période durant laquelle les pensions sont versées.
Révision des formules de calcul
Le calcul des pensions pourrait également faire l’objet d’une refonte en profondeur. L’une des pistes consisterait à allonger la période de référence servant à déterminer le montant des pensions, ce qui pourrait impacter directement les niveaux de retraite pour certains assurés. D’autres ajustements sont attendus, notamment au niveau du taux de remplacement (rapport entre le dernier salaire et la pension perçue) ou des bonifications pour les carrières longues.
Nouvelles règles d’affiliation et de cotisation
La réforme pourrait aussi modifier les règles relatives à l’affiliation et à la cotisation. Il est question d’instaurer une durée minimale de cotisation plus longue pour ouvrir droit à une pension complète. Par ailleurs, les taux de cotisation — supportés conjointement par les salariés et les employeurs — pourraient être revus, dans un souci d’équité et de pérennité du régime.
Un défi urgent : le déséquilibre démographique
La CNSS est confrontée à une équation complexe : le nombre de retraités augmente plus rapidement que celui des actifs cotisants. Cette situation menace à terme l’équilibre financier du régime si aucune mesure structurelle n’est prise. Le Maroc n’est pas un cas isolé. Partout dans le monde, les gouvernements s’efforcent d’adapter leurs systèmes de retraite pour répondre aux nouvelles réalités démographiques. Le vieillissement de la population et la baisse du taux de natalité rendent la tâche urgente.
Un accompagnement nécessaire pour les assurés
La mise en œuvre de ces nouvelles règles aura un impact immédiat sur la planification de la retraite de millions de Marocains. Il est donc crucial que les assurés, en particulier ceux proches de la fin de carrière, disposent d’informations claires et actualisées. La CNSS prévoit d’intensifier sa communication dans les semaines à venir : organisation de sessions d’information, mise en ligne d’outils de simulation personnalisés, et diffusion de guides pratiques à destination du grand public.
Une réforme pour l’avenir
Cette réforme s’inscrit dans la volonté du Maroc de renforcer son système de protection sociale, tout en le rendant plus juste et plus résilient. Si les changements à venir peuvent susciter des interrogations et des craintes, ils répondent à un impératif de responsabilité collective : garantir des pensions dignes et durables pour les générations actuelles et futures.
Comme d’habitude, ils nous pondent un bel article bien lisse, plein de « réformes ambitieuses » et de « responsabilité collective », mais au final… toujours rien de concret ! Que du bla bla, du flou, et beaucoup de pipo. On nous parle d’outils, de guides et de communication à venir… mais jamais de décisions claires ni de solutions immédiates. À croire que la réforme elle-même est encore à la retraite !
Résoudre le problème la cnss et des caisses de retraite:
le nombre de retraités augmente plus rapidement que celui des actifs cotisants
Tout ça pour pour nous faire avaler une solution technique très simple et nuisible au développement socioéconomique du pays .
En faut la triptyque basique :
1)Augmenter âge de retraite
Qui revient à:
– Priver le pays de jeunes compétences formés et dynamiques pleins d’ambitions pour rechercher un avenir meilleur
– Garder de force des bonshommes sans âme ni aspiration pour un équilibre financier san effet concret sur le développement des fonctions qui changent.
2)Augmenter cotisation
Qui revient à renchérir les charges déjà contraignantes et nuire à la compétitivité des entreprises.
Beaucoup de sociétés ne respectent même pas le paiement des cotisations actuelles..
Secteur Informel notamment .
3) Réduire le montant des pensions:
Nuisance au pouvoir d’achats des retraités dans un contexte d’inflation généralisée.
L’effet Trump et son MAGA
(Make America Great Again) avec une tendance à la démondialisation ne feront que détruire le peu qui reste d’une valeur humaine dénommée .
On est vraiment dans <>
Et si l’on se forçait à rechercher les solutions ailleurs:
Augmenter l’assiette des cotisants : Pas facile mais possible
Creusons nous les méninges
Une mine de ressources se cache dans le secteur Informel ( 12% PIB) et la TPME.
Accompagnons ces structures pour sortir de cet état hors la loi pour participer vivement au développement du pays.
-Et bien sûr promouvoir l’attractivité de notre pays aux investissements autant étrangers que locaux.
Arrêtons d’adopter les recettes prêts à porter
Les anciens retraités sont lésés et leur salaires n’ont pas changé depuis plusieurs années par contre les produits alimentaires ont connus des augmentations de plus de 350 % . Qui va résoudre ce problème ni le gouvernement ni le parlement ni les médias ne prêtent attention à ces pauvres retraités !
Vous avez tout à fait raison. Nous sommes les oublies les damnés de la Terre alors que nous avons contribué de toutes nos forces au bien être du pays.
Tout à fait. La société paye environ 20% de charge à la cnss. Pourquoi le salarié reste bloqué à 4200 dhs de pension maximale. Même en cas d invalidité ils prennent comme base 6000 …Il ne perçoit en moyenne que le quart de son salaire habituel…alors que le coût de la vie devient infernal. Ex qq qui touche 20000 dhs aura 4200 comme pension …pareil pour 30000 et plus. C est débile…ou vont les charges payées par les sociétés en plus l amo remboursé à hauteur de 13% les dossiers maladies…personnellement j envois plus de dossiers..tracasserie administrative retard pas de suivi sur le site …perte de temps…on nous longuement menti que la cnss a été dévalisée…15 milliards enfumee c est pas vrai!
Oui vous avez raison
INCROYABLE
La mise en place d’une réforme du jour au lendemain sans débats.
À la veille de l’imposition de cette reforme on ne sait toujours pas de quelle sauce on va être mangé.
Ça montre la considération qu’on donne au citoyen marocain. Il n’a pas de mots à dire sur les sujets qui vont bouleverser sa vie.
Bonjour
Sujet très important et doit être démystifier beaucoup plus pour que l’ensemble des actifs à la veille de la retraite et les retraites trouvent des réponses claires et avoir une vision claire.
La CNSS est l’unique caisse de retraite qui distribue pour des pensions de retraite inégalitaires respectivement de 4200 et 4400. Non seulement c’est le monde à l’envers mais dénote la crise de gouvernance que nous vivons au Maroc.
Sans commentaire stop et
Ceci s appeelle résoudre ́e problème par la queue .alors que des milliers de jeunes attendent une opportunité pour trouver un emploi .vous leurs mettez des bâtons dans les roues. en maintenant ces retraités dans des postes cencés étre destinés à des jeunes recrues .
Et même pour ceux qui travail mais leurs patrons ne déclaré que 50% des jours travaillé pendant plusieurs années sans contrôle ou remarque par la cnss sur les déclarations qui sont maintenant informatisés bizarre sans parler de ceux qui travaillent mais non déclarée. Que dieu est pitié de nous.
Le taux sa n’augmente pas ainsi que le plafond qui sont fixes depuis des dizaines d’années.
Retraité, retraité. La retraité CNSS est en moyenne 1500 Dh/mois. Sans la CIMR un cadre supérieur toucherait 4000 Dh de retraite. La Retraite CNSS c’est juste de quoi s’acheter du pain et du sucre!!
Très bon discours mais la vérité est que le bla bla de cette caisse et les responsables sont habituellement connus par l’infedilit.
Mr le Président pourquoi le 4eme bébé ou enfant le remboursement est de 30 Dh est-ce que ses enfants sont venus d’un autre planète ?? question que personne ne veut parler de ce sujet les autres continents les plus proches les citoyens a des revenus de 1000 a 2000 dh par mois et par personne sont limitées les nombres de famille ce sont les humains et nous sommes les vaches merci pour votre compréhension et que dieu nous protège de vous ?????????????
Mossiba ka7la. D3ithom lellah
ABDELHAK
Tout autre programme se ramène à du bricolage réformiste qui ne résoudra rien et se terminera par une autre crise.
C’est beau tout ça mais est-ce que tout les compagnies qui mettent plein les poches dans la construction cotise assez????????
Garantir des pensions dignes et durables pour les générations actuelles et futures c’est ce que les retraités souhaitent dans l’immédiat et d’urgence
Ds ntre pays la retraite CNSS est un Diktat pourqoice complot de silence d’abord il faut instaurer un conseil de réconciliation pour dédommager les dossiers depuis l’indépendence hchoumaa on se sert de cette caisse impunément par des hauts responsables et distribuer des miettes à nos parents et grands parents mais Dieu existe Je ne pense pas que les mentalités ont évolue l islam recommande le respect des parents et personnes âgées !!?
Est ce qu il ya des révisions pour les règles d avant COVID-19 Merci
Que peut – on dire des pensions des parlementaires qui ne cotisent que 04 ans et qui epuisent les caisses de retraites
Autant dire que la systeme a capoté en raison du regime adopté (repartition ou lieu de capitalisarion) et
de la mausaise gestion.
Maintenant, ils vont le mettre sous respiration artificielle avec ces mesurettes avant de declarer le deces dans quelques annees
Grande question qui se pose ?
Ceux qui sont nés entre 1956 et 1963 n’ont plus aucun droit ( ni RETRAITE , ni AMO ).
Nous ne comprenons plus rien ! et d’ailleurs ils sont les plus âgés et les plus exposés aux risques de Malaises , Maladies et autres.
Les gens se demandent comment ces gens vont s’en sortir et l’état n »à toujours fait aucun commentaire à travers les Médias sur ce sujet.
Les mesures internationales n’ont pas touché aux acquis des retraités qu’ils ont réalisés lors des années de travail en l’occurrence les avancements, car cela pourrait être une dérogation aux textes réglementaires les régissant..