La récente cyberattaque visant la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a entraîné la fuite de données sensibles concernant les grilles salariales de plusieurs établissements bancaires marocains. Ces informations, désormais largement diffusées sur Internet, ont provoqué une onde de choc parmi les employés du secteur financier, notamment dans les open spaces des banques à Casablanca.
Les salariés, en découvrant ces documents, ont commencé à comparer leurs rémunérations respectives, révélant des écarts parfois importants entre des postes similaires au sein d’une même banque ou entre différents établissements. Ce climat de comparaison a engendré une baisse de moral, des tensions internes, et une remise en question générale de l’équité salariale pratiquée dans le secteur bancaire.
Face à la situation, les services des ressources humaines concernés ont tenté de calmer les esprits, rappelant que les grilles publiées ne prennent pas en compte les nombreux éléments variables de la rémunération, comme les primes, les bonus de performance ou les avantages en nature. Ces éléments, souvent significatifs, peuvent expliquer certaines disparités apparentes.
Selon les premières analyses, l’origine de cette fuite serait liée à une attaque orchestrée par des hackers algériens. Leur objectif : susciter la division et la discorde au sein des entreprises marocaines, dans une tentative de fragilisation interne. Un message a d’ailleurs circulé en ligne, faisant écho à une expression bien connue dans le monde arabe : « wa Al fitnato achaddou mina l9atl », qui se traduit par « la discorde est plus grave que le meurtre ». Ce proverbe, utilisé dans ce contexte, souligne clairement l’intention malveillante derrière la fuite des données : semer la zizanie au sein des institutions marocaines.
La CNSS, de son côté, a activé son protocole de sécurité informatique pour contenir la brèche et renforcer ses infrastructures. Une enquête administrative est en cours, et les autorités judiciaires ont été saisies. L’organisme appelle les citoyens et les médias à faire preuve de responsabilité en s’abstenant de diffuser ou relayer ces données confidentielles, rappelant que cela pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Cet incident met en lumière l’impératif, pour les institutions publiques et privées, de renforcer leurs systèmes de cybersécurité, tout en favorisant une culture de transparence salariale qui pourrait prévenir certaines tensions sociales internes.
Par Abdelrhni Bensaid
Bonjour,
Prière de corriger le mot proverbe en fait « wa Al fitnato achaddou mina l9atl » il sagit bien d’une ayya du sourat Al bqara
Salutations
Franchement j ai souffert de cette discrimination pendant 35 ans.et je regrette ma vie ici..malheuresrment cela fait mal au coeur
Karghouli qui regrette sa vie ici
En principe,les institutions sont hyper protégées par leur logiciel de sécurité.
Il est temps d’être à la hauteur en se dotant de nouvelles données, nouveaux cadres , experts dans la matière.àl’aune de l’ événement de lA ,réveillez vous messieurs , secouer vous armes et vous généraux …
Il me semble qu’il vaut mieux mesurer l’étendue des dégâts et évaluer la stratégie cyber sécurité par rapport aux financements y alloués.
Cela a permis de dévoiler plus encore l’ampleur de la pourriture qui sévit dans notre pays; avec ces écarts de salaires inadmissibles et illégaux, avec une corruption pandémique affectant toutes les sphères. C’est scandaleux et honteux que cela ait été dévoilé par des hackers algériens toujours à l’affût.
Karghouli de chez Tabboune le Kadboune
En Algérie c’est pire vous faites l’accu pour une boîte de sardine
La discorde existait bien avant
Ici tout le monde vole tout le monde.ni alger ni Bamako….