La direction provinciale de l’Éducation nationale à Youssoufia a tenu à démentir catégoriquement les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant les circonstances du décès de M. Hassan Châchâa, directeur d’un collège public relevant de la même direction.
Contrairement à ce qu’affirment plusieurs publications virales évoquant un « assassinat brutal à l’intérieur de l’établissement par un élève », la direction précise que le décès de M. Châchâa est survenu en janvier dernier à la suite d’un arrêt cardiaque, et non à la suite d’une agression physique. Le défunt souffrait déjà de problèmes cardiaques, et bien que le décès soit survenu peu après une altercation verbale avec un élève, aucune trace de violence physique n’a été constatée, selon le rapport du médecin légiste.
Un responsable de la direction a souligné que la confusion actuelle semble instrumentalisée par certains pour faire écho au drame récent survenu à Erfoud, où une enseignante de français a tragiquement succombé à ses blessures après avoir été attaquée à la hache par un élève, provoquant une vive émotion dans tout le pays.
La direction appelle donc à la retenue et à la vérification des informations, notamment en cette période de forte tension dans le secteur de l’éducation. Elle rappelle également l’importance de ne pas céder à la désinformation, surtout lorsqu’il s’agit de faits aussi sensibles.
Alors que les autorités éducatives de Youssoufia tentent de rétablir la vérité face à une vague de désinformation, le secteur de l’enseignement au Maroc traverse une période de profonde émotion. En réaction au drame survenu à Erfoud, où une enseignante de français a tragiquement perdu la vie sous les coups d’un élève dans un centre de formation technique, les principaux syndicats ont appelé à une grève générale ce mercredi. Ce meurtre, qui a choqué la ville d’Erfoud et ému tout le pays, a ravivé les inquiétudes sur la sécurité au sein des établissements scolaires. Dans ce contexte tendu, la vigilance face aux rumeurs et le respect de la mémoire des victimes demeurent essentiels, alors que le corps enseignant exprime son ras-le-bol et réclame des mesures concrètes pour sa protection.
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