Le samedi 19 avril 2025 restera gravé dans l’histoire du sport marocain comme un jour de triomphe éclatant. En l’espace de quelques heures, le Royaume a inscrit son nom à trois reprises au sommet du sport continental, dans deux disciplines bien différentes mais unies par une même ferveur patriotique : le football et le tennis.
Les Lionceaux rugissent jusqu’au sommet
Sur le terrain de football, les Lionceaux de l’Atlas U17 ont conquis la Coupe d’Afrique des Nations en dominant le Mali au terme d’un match âprement disputé. Dans une finale tendue et physique, marquée par l’agressivité malienne, les jeunes Marocains ont fait preuve d’une résilience admirable. Menés par un gardien exceptionnel, Belaarouche — véritable révélation de la compétition — ils ont su maîtriser la pression et imposer leur jeu jusqu’à faire chavirer le continent.
Ce sacre n’est pas un hasard. Il vient récompenser une dynamique installée depuis plusieurs années au sein de la Fédération Royale Marocaine de Football, misant sur la formation, la discipline tactique et l’émergence de talents. En battant le double champion malien, le Maroc signe un exploit retentissant et ajoute une étoile prometteuse à son palmarès.
Lina Bezza, impériale sur les courts du Caire
Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres du stade, une autre étoile brillait de mille feux sur les courts ensoleillés du Caire. Lina Bezza, déjà auréolée d’un doublé U18 en début d’année, a récidivé avec brio en U16. Blessée à la cheville mais inflexible dans l’adversité, la jeune championne a remporté la finale en simple face à l’Égyptienne Zeina El Gerby sur un score sans appel (6/2, 6/1), après avoir dominé tout le tournoi sans concéder un seul set.
Mieux encore, la veille, Lina et sa compatriote Yasmine Douyeb avaient triomphé en double face à une paire égyptienne. Deux sacres, une domination totale, et une promesse pour l’avenir : le tennis féminin marocain tient là sa nouvelle ambassadrice.
Un samedi béni pour le sport national
Trois trophées africains en un seul samedi : c’est un exploit inédit pour le Maroc, qui montre ainsi la profondeur de sa relève sportive. Le message est fort : du ballon rond à la raquette, la jeunesse marocaine est ambitieuse, disciplinée, et prête à hisser haut les couleurs du Royaume sur les scènes africaines et, pourquoi pas, mondiales.
Dans un contexte où le sport devient un véritable vecteur de rayonnement national, ces victoires simultanées prouvent que la stratégie marocaine d’investissement dans la formation, l’encadrement et les infrastructures commence à porter ses fruits.
Le 19 avril 2025 entre ainsi dans la légende : une journée où le Maroc a brandi, non pas un, ni deux, mais trois trophées africains, incarnant la renaissance d’une nation qui croit en son avenir sportif.
Merci pour le sport national qui nous fait vibrer. Toute notre admiration pour ces jeunes talents et leurs coachs.
Le Maroc aussi brille, par son absence dans d’autres disciplines sportives. Il est urgent de redonner au sport scolaire et universitaire toute sa place.Hélas, le département concerné n’est pas là. C’est dommage.