Échaudé par une probable décision américaine de se voir figurer sur la liste des organisations terroristes et donc d’en payer le prix fort jusqu’à sa disparition pure et simple, le mouvement séparatiste fantoche du Polisario armé et téléguidé par l’Algérie, a été contraint de renier ses revendications initiales et accepter le plan d’autonomie qui a été soutenu par près de 130 pays, un soutien qui ne s’arrêtera pas.
C’est par la voix de son « ministre de l’intérieur »que le mouvement aux ordres des militaires algériens qui vit des heures graves en raison de l’ébullition en cours dans ls camps des séquestrés de Tindouf où ses miliciens ont tiré à balles réelles sur la population; a fait savoir son acceptation sous conditions du plan d’autonomie proposé par la Maroc comme solution au conflit,artificiel il faut le préciser, crée par l’Algérie.
Ce revirement a été certainement dicté par le pouvoir algérien qui, suite à des pressions américaines, a décidé de prendre ses distances avec ce mouvement et ses leaders ainsi que de vider les camps composés de sahraouis et des déplacés étrangers à la région,vivant depuis 50 ans dans des conditions déplorables.
Devant ce changement de donne diplomatique et de volonté de la part de Washington d’en finir avec ce conflit qui n’a que trop duré, de rendre justice au Maroc pour la sagesse de son roi qui lui a épargné une guerre, les sacrifices de son peuple et la patience de la communauté internationale, le binôme Algérie-Polisario se trouve désormais au fond du trou et n’a plus qu’une issue: accepter et appliquer à la lettre les résolutions de l’ONU, sans conditions et sans plus tarder à le démontrer de manière officielle.
Par Jalil Nouri
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