Une profonde onde de choc a secoué, mercredi matin, le quartier de Bendibane à Tanger.
Selon des sources concordantes, une femme âgée d’environ 35 ans, enseignante dans une école privée de la ville, s’est tragiquement donné la mort en se jetant du troisième étage de son appartement.
Les premiers éléments de l’enquête, ouverte sous la supervision du parquet compétent, ont permis d’écarter toute hypothèse criminelle ou accidentelle. Les investigations ont révélé que la victime, célibataire, traversait une profonde dépression après avoir cessé son activité professionnelle en raison d’un cancer récemment diagnostiqué.
Le drame s’est produit aux premières heures du matin. Alertés par la chute de la jeune femme, les secours ont rapidement évacué la victime vers l’hôpital Mohammed V, aux environs de six heures du matin.
Malgré les efforts acharnés du personnel médical en soins intensifs, l’enseignante a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.
Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Duc de Tovar, tandis que les autorités sécuritaires poursuivent leur enquête pour cerner toutes les circonstances entourant cette tragédie, notamment en interrogeant des membres de sa famille.
Ce suicide a provoqué une profonde émotion au sein de la communauté éducative de Tanger. Plusieurs voix s’élèvent désormais pour réclamer une meilleure protection sociale pour les enseignants du secteur privé, souvent livrés à eux-mêmes face aux accidents de la vie, et dont la couverture médicale demeure insuffisante.
À travers cette perte dramatique, c’est tout un pan de la précarité du personnel éducatif qui refait douloureusement surface, appelant à une réflexion urgente sur leur reconnaissance, leur santé et leur dignité.
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La,solitude la précarité le mepris tant sur le plan financier que sur le plan du soutien moral de la part des » propriétaires » des écoles privées finissent souvent par des tragédies il faut que l’état intervienne pour donner tous les droits aux enseignants de l’enseignement privé pareils à ceux du secteur public
Et le droit de mourir dans la dignité…