Donald Trump a officialisé ce jeudi, via son réseau Truth Social, la démission de son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, dans un contexte marqué par une vive polémique. Le président américain a annoncé dans la foulée sa nomination comme ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, en remplacement de Dorothy Shea, qui occupait le poste par intérim.
“Mike Waltz a travaillé dur pour prioriser les intérêts de notre nation. Je sais qu’il fera la même chose dans ses nouvelles fonctions”, a déclaré Trump, saluant le “dévouement” de son désormais ex-conseiller. Le sénateur Marco Rubio, actuel Secrétaire d’État, assurera l’intérim à la sécurité nationale, un poste clé dans la définition de la politique étrangère américaine.
Cette annonce survient alors que Mike Waltz se trouvait au cœur d’un scandale sécuritaire majeur, surnommé le “Signalgate”. En mars, il avait permis à un journaliste d’accéder, via la messagerie cryptée Signal, à des données classifiées sur des frappes américaines au Yémen. Ce groupe Signal comprenait également le ministre de la Défense, Pete Hegseth, désormais visé par une enquête interne du Pentagone.
Si la Maison-Blanche avait d’abord refusé de confirmer les informations, préférant temporiser, l’affaire avait provoqué un tollé dans la classe politique, bien que l’entourage républicain ait tenté d’en minimiser la portée. Le départ d’Alex Wong, bras droit de Waltz, a aussi été confirmé.
Mike Waltz devient le premier haut responsable à quitter l’administration Trump 2.0, dans ce qui ressemble à un départ déguisé, bien qu’accompagné d’une promotion diplomatique.