Le choc tant attendu entre le Maroc et le Nigeria U20, disputé ce dimanche au stade du 30 Juin au Caire, s’est soldé par un match nul vierge (0-0), au terme d’une rencontre globalement terne et pauvre en émotions fortes. Si le score permet aux deux équipes de préserver leurs chances de qualification, le contenu n’a pas enthousiasmé les observateurs.
Dès les premières minutes, les Lionceaux de l’Atlas ont montré de l’envie et tenté d’imposer leur tempo. La première période a été globalement à leur avantage, notamment en termes de possession et de présence dans le camp adverse. Mais une fois de plus, la finition a cruellement fait défaut. Les quelques occasions marocaines n’ont pas su trouver le chemin des filets, butant sur une défense nigériane bien en place.
Le Nigeria, prudent, a privilégié les contres rapides, mais sans véritable danger pour le portier marocain Yanis Benchaouch, vigilant et rarement inquiété. Le bloc défensif marocain s’est montré solide et appliqué, annihilant les rares tentatives des Flying Eagles.
En seconde période, même scénario : des intentions de part et d’autre, des phases de construction stériles, mais toujours aucune étincelle offensive pour faire basculer le match. Malgré les changements opérés par les deux bancs, les filets sont restés muets jusqu’au coup de sifflet final.
Avec ce résultat, le Maroc conserve la première place du groupe B avec 4 points, à égalité avec le Nigeria, mais avec une meilleure différence de buts. La Tunisie, de son côté, a réalisé une précieuse victoire 2-1 face au Kenya, ce qui lui permet de rester pleinement dans la course pour une qualification.
Le dernier match de la phase de groupes entre le Maroc et la Tunisie, programmé mercredi à 16h00 (heure du Maroc), s’annonce décisif et chargé d’enjeu. Les Aigles de Carthage devront absolument s’imposer pour espérer se qualifier, mais les Lionceaux, solides et ambitieux, ne se laisseront pas faire. L’affiche promet un affrontement engagé entre deux nations voisines aux ambitions claires.
Si Dahak avait joué plus collectif devant ou à l’approche des buts, la physionomie et le score du match auraient été différents. Comment peut-on être aussi perso et continuer à l’être sans se faire reprendre ou même remplacer?