Les spéculations vont bon train à quelques encablures de la désignation, dans quelques jours, du nouveau pape appelé à succéder au pape François, décédé récemment. Parmi les noms les plus cités figure celui du cardinal Dominique Mamberti, né à Marrakech, avant de partir avec ses parents en Corse, puis dans l’est de la France.
Ce dernier avait été nommé au Vatican par le défunt pape François comme secrétaire au Secrétariat d’État puis préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, une haute fonction rendue possible grâce à sa formation juridique : il est diplômé en droit public et en sciences politiques. Ce solide bagage l’a propulsé dès 1986 au service diplomatique du Saint-Siège. Fin diplomate, il représentera le Vatican dans plusieurs pays d’Afrique, du Proche-Orient, d’Amérique latine ainsi qu’auprès de l’ONU. Il mènera plusieurs missions au nom du pape pour le règlement de conflits et de crises humanitaires, notamment à Gaza.
Son riche parcours en fait un candidat sérieux à la succession, selon plusieurs publications et journaux spécialisés dans les affaires catholiques.
Ironie du sort, le cardinal Mamberti a été désigné avant même le vote pour annoncer le nom du prochain pape. Si c’est lui qui est élu, on peut aisément imaginer sa gêne… à moins qu’un autre cardinal ne soit chargé de cette tâche d’annoncer aux catholiques du monde entier le nom de leur nouveau souverain pontife, quelques jours seulement après la mort de François.
Par Jalil Nouri
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