Me Yamina Alili, une avocate en Algérie, a dénoncé la situation des détenus politiques et d’opinion en Algérie comme étant « très alarmante ». Elle a affirmé que les procès arbitraires sont exacerbés par les mauvais traitements dans les prisons, y compris l’intimidation, les brimades et les pratiques de bas étage. Mme Alili déplore que ces pratiques contraires aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie soient pratiquées à l’intérieur de la prison de Koléa.
L’avocate a évoqué sa peine en visitant les prisonniers politiques à la prison de Koléa et en constatant l’expression de leur souffrance sur leurs visages. Elle a rappelé les noms de plusieurs détenus qui subissent des mauvais traitements, tels que Kamira Nait Sid et Sifouène Wissam
Mme Alili a également dénoncé le fait que les affaires des détenus soient fouillées de manière barbare et que la nourriture ne répond à aucune norme de respect pour la dignité humaine. Elle a souligné que la non-programmation des procès ne fait qu’aggraver la situation stressante pour les détenus.
En Algérie, une grande vague d’arrestations cible des militants, journalistes et défenseurs des droits humains, alors que les libertés fondamentales et les droits humains continuent d’être ignorés et violés. Selon les organisations de défense des droits de l’Homme, environ 300 prisonniers d’opinion sont détenus sans procès, certains depuis plus de trois ans, dans les prisons algériennes.
Dans son communiqué, Me Alili a lancé un cri de colère contre l’arbitraire en Algérie et a décrit la situation des détenus politiques et d’opinion qui se dégrade de plus en plus à l’intérieur de cet établissement.