Dans une annonce aussi soudaine qu’espérée, l’Inde et le Pakistan ont déclaré samedi un cessez-le-feu immédiat, mettant un terme — au moins temporaire — à la pire confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires depuis des décennies. Ce conflit, concentré autour de la région du Cachemire, a vu une escalade dramatique : attaques de drones, échanges de tirs, missiles guidés et chasseurs abattus.
Si la Chine s’est officiellement déclarée favorable à une trêve, les experts estiment que Pékin profite en silence de la crise pour démontrer la supériorité de son arsenal militaire face aux armes occidentales.
Rafale contre J-10 : duel technologique au-dessus du Cachemire
Au cœur des affrontements, la découverte de débris d’un Rafale indien abattu, identifié comme le tout premier appareil livré à l’Inde par Dassault Aviation, a créé une onde de choc. Il s’agirait d’une première défaite au combat pour le fleuron de l’aéronautique française. Selon l’armée pakistanaise, ce Rafale aurait été abattu lors d’une bataille aérienne impliquant plus de 125 avions. D’autres chasseurs indiens — MiG-29 et Su-30 — auraient subi le même sort, bien que New Delhi n’ait reconnu aucune perte.
Le Pakistan revendique également la destruction d’un système de défense S-400 indien, grâce à un missile chinois HD-1A supersonique. Une démonstration de force qui met en lumière l’efficacité du matériel militaire fourni par la Chine à son allié stratégique.
La Chine : arbitre caché et bénéficiaire de la crise
Derrière les rideaux de fumée du conflit, la Chine avance ses pions, testant en conditions réelles les capacités de son armement : avions J-10CE, missiles HD-1A, drones et systèmes de communication. Selon Guy Van Vlierden, expert militaire, le Pakistan devient un champ d’expérimentation grandeur nature pour Pékin.
Les actions de Chengdu Aircraft Corporation — fabricant du J-10 — ont bondi de 40 % en Bourse, dopées par l’idée d’un chasseur chinois victorieux face à l’armement occidental. Une vitrine internationale inespérée pour la Chine, qui n’a plus connu de guerre directe depuis 1979.
Le jeu trouble de Pékin
Au-delà de l’enjeu militaire, le conflit indo-pakistanais permet à la Chine de jauger l’Occident. En voyant ses Rafale tomber, Paris, Washington et leurs alliés pourraient réévaluer la portée de l’influence militaire de Pékin. Cette situation pourrait aussi renforcer la posture chinoise dans le dossier explosif de Taïwan, où les tensions avec les États-Unis sont à leur paroxysme.
Pour certains analystes, la Chine se sert du Pakistan comme outil de démonstration pour ses ambitions géopolitiques, tout en évitant l’implication directe.
Une réalité plus nuancée
Toutefois, ces succès apparents doivent être relativisés. Craig Singleton, analyste à la Foundation for Defence of Democracies, rappelle que la supériorité technologique ne garantit pas la victoire : des erreurs tactiques, un manque de coordination ou des failles logistiques pourraient expliquer certaines pertes.Il rappelle par ailleurs que l’Inde a réussi à atteindre un certain nombre de cibles sur le sol pakistanais, alors que leurs défenses aériennes proviennent essentiellement de Chine.