Un branle-bas de combat s’est enclenché dans les plus grands aéroports du Royaume, dont Casablanca-Mohammed V, Rabat et Marrakech-Menara. À l’origine : des informations précises émanant des cellules d’analyse des risques et d’information de la direction de la prévention des Douanes marocaines alertant sur la montée inquiétante du trafic illicite de devises, notamment en direction de la Turquie.
Selon des sources concordantes, des enquêtes proactives ont été ouvertes par les services de contrôle centraux, en coordination avec l’Office des changes, la Sûreté nationale et la Gendarmerie royale. Ces investigations visent à démanteler des opérations structurées de transfert de devises à l’étranger sous couvert de voyages touristiques fictifs, souvent confiées à des voyageurs agissant comme mules.
Depuis le début de l’année, les autorités douanières ont observé une hausse des fraudes liées aux allocations de voyages personnels, fixées à 100 000 dirhams par an. Certaines déclarations falsifiées ont permis à des individus de transférer des sommes bien plus importantes que le seuil autorisé, parfois sans justification commerciale ni autorisation officielle de l’Office des changes.
L’enquête a déjà permis d’identifier des profils variés : des entrepreneurs du BTP basés à Casablanca, ainsi qu’un ressortissant marocain résidant irrégulièrement en Allemagne, propriétaire d’une société de location de voitures. D’autres suspects restent en cours d’identification.
Les sanctions prévues par le Code des douanes sont lourdes : amendes allant jusqu’à six fois le montant frauduleux et peines de prison de 3 mois à 5 ans. Les autorités rappellent également l’obligation légale de rapatrier toute devise acquise à l’étranger vers le Maroc, afin de préserver les réserves en devises du pays et maintenir l’équilibre des paiements.
Les contrôleurs sont désormais en alerte maximale, examinant minutieusement les mouvements bancaires liés aux voyageurs et les transferts suspects vers des proches à l’étranger. Le démantèlement de ce réseau est désormais une priorité stratégique dans la lutte contre l’évasion de devises.
Face à l’ampleur de ce phénomène et aux risques qu’il représente pour la stabilité financière du pays, des instructions fermes ont été données aux agents des Douanes, aux policiers et aux services de sécurité déployés dans les principaux aéroports du Royaume. Objectif : intensifier les contrôles, renforcer la vigilance sur les profils à risque et effectuer des vérifications systématiques des déclarations en devises. Le message est clair : le Maroc ne tolérera plus l’évasion illicite de ses ressources financières, et les auteurs de ces pratiques frauduleuses seront traqués, interceptés et traduits en justice.
Tant que le pays tolère les activités commerciales sans facturation ou sans documents, il y aura toujours des fortunes en attente de sortie du territoire vers des cieux plus accueillants.
Il est inconcevable qu’en 2025, il y aient encore des acteurs économiques qui exigent l’espèce comme moyen de paiement. A titre d’exemple, les professions libérales, notamment les médecins et les avocats qui ne veulent pas de TPE. Ceci sans parler des commerçants de devises qui échangent les devises en Dirhams sur place et vous livrent en Europe.
C’est un chantier colossal qu’il faut prendre au sérieux sinon c’est l’économie qui continue de payer lourdement les frais.
Je vous rejoins dans votre analyse, le E-Dirham doit être une priorité, le Nigeria a pris 5 ans pour la mise en œuvre de E- naira. La liquidité doit cessé avec un délai défini par l’état immédiatement. La nécessité d’obliger l’utilisation de paiement par TP doit être vérifié. Et toute activité commerciale ou libérale dépourvue d’utilisation de TP est suspecte.
il y a encore beaucoup de commercants et boutiques qui refusent de donner des factures ou laissent trainer jusqu a epuiser les clients
attention il y a les gros trafiquants qui ne subissent encore aucun controle vu leur poste ou leur rang politico- social .
Des entreprises de BTP prétendent qu’elles sont en faillite, la vérité c’est pas ça ils ont pris des capitaux pour financer des projets au Sénégal au cote d’Ivoire mais les recettes sont partis ailleurs aux paradis fiscaux