L’information d’ordre culturel au niveau national a son poids et en réjouira plus d’un : l’ouverture, dès septembre prochain, de l’INSMAC, l’Institut Supérieur de Musique et des Arts Chorégraphiques à Rabat. Jouxtant le Théâtre National Mohammed V, l’édifice vient combler un grand vide et enrichir la formation dans ces matières, tout en révélant des talents et en encourageant l’épanouissement des vocations, comme l’est son aîné, l’ISADAC, consacré, lui, aux futurs professionnels du théâtre, du cinéma et de l’animation culturelle. Il ne reste qu’à souhaiter au nouveau venu autant de réussite que ce dernier, qui continue à former des profils connus par tous les Marocains et des pros aguerris.
En annonçant sa création, le ministère de la Culture, qui en a la tutelle naturellement, lui a fixé pour ambition de devenir un pôle d’excellence en matière de formation académique et de recherche dans les deux disciplines précitées, en précisant que l’établissement bénéficie d’infrastructures modernes aux normes internationales, mais sans évoquer le volet des conditions d’accès ni la durée des études, qui seront encadrées par un personnel enseignant de haut niveau, dont des artistes de renom et des spécialistes culturels d’horizons divers, y compris étrangers, pour apporter un plus. Comme objectif, le ministère de la Culture a fixé le développement de la recherche académique dans les domaines musicaux et chorégraphiques, et la formation d’une nouvelle génération d’artistes, de pédagogues et de professionnels créatifs pour répondre plus tard aux critères les plus exigeants du marché national et international, après avoir suivi une formation polyvalente et intégrée alliant plusieurs disciplines annexes, de manière à favoriser le nec plus ultra artistique, les techniques de pointe et l’ouverture intellectuelle sur le monde, tout en stimulant la curiosité.
Pour la musique, et beaucoup plus que les conservatoires qui ont fait leur temps faute de moyens conséquents, les étudiants de l’INSMAC et leurs professeurs disposeront de tous les instruments dont ils peuvent rêver pour exprimer leurs aptitudes.
Par Jalil Nouri
Un journaliste qui se respecte devrait poser une simple question : » Pourquoi la réalisation de l’INSMAC a duré plus de QUINZE ANS ? Un scandale. En 2012, le taux d’avancement du projet était de 42% seulement. TROIS SINISTRES DE LA CULTURE se sont succèdes et le projet est en arrêt. C’était le point noir de la capitale des lumières. L’emplacement de cet institut est mal choisi, et le projet est mal conçu. Un grand fiasco, le comble personne n’a été tenue responsable de ce scandaleux retard à l’algérienne pour réaliser ce projet. Des milliers de jeunes marocains ont raté l’occasion de se former et d’animer l’espace culturel national. Résultat : Une perte sèche et une génération privée d’un rêve.
wa noud
derna koulchi ba9i lina ghi chte7 wou mousika.
y3tik dul!