Plus le temps passe, plus le réseau des pays soutenant la cause séparatiste du Polisario s’effiloche, et ses derniers bastions ne se comptent plus que sur les cinq doigts d’une main en Amérique du Sud. Dernier pays en date — et non des moindres — à quitter cette liste : le Brésil. Connu pour sa politique de défense des droits des peuples à disposer de leur indépendance, ce pays a fini par trouver la vérité et a revu sa position en conséquence, après avoir été berné pendant des années sur les fondements réels du conflit du Sahara, rejoignant ainsi d’autres pays voisins qui se trouvaient dans la même situation.
Après avoir accueilli les responsables du Polisario et soutenu activement leurs revendications, le Brésil a décidé de retirer son appui — et pas par n’importe qui : par son président Luiz Inácio Lula da Silva, un dirigeant socialiste et tiers-mondiste, proche de l’Algérie et fervent défenseur de la décolonisation. C’est dire la déception de ce leader après avoir constaté l’effondrement du dossier séparatiste, vidé de toute crédibilité, à mesure que la majorité des pays membres de l’ONU ont exprimé leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, avec la proposition marocaine d’un plan d’autonomie pour ces provinces.
Le coup de grâce est venu avec le soutien décisif des États-Unis, de la France, de l’Espagne et de l’Allemagne, aujourd’hui alignés sur cette vision.
Ce revirement est le résultat des échecs diplomatiques répétés du tandem Algérie-Polisario auprès des instances internationales, notamment à cause d’un usage excessif de la confrontation et de la tentative d’imposer le Polisario dans divers forums internationaux.
Cela n’a pas suffi à maintenir ce projet, nourri par Alger pour déstabiliser le Maroc à travers un mouvement séparatiste artificiel, instrumentalisé selon ses intérêts.
La vérité finit toujours par triompher, et le Maroc en reste persuadé.
Par Jalil Nouri