Dans une initiative diplomatique de grande ampleur, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes et européens se sont réunis ce week-end à Madrid, dans le cadre de la « Groupe de Madrid », pour appeler à une cessation immédiate des hostilités à Gaza. Cette rencontre, soutenue par la Jordanie, a débouché sur un communiqué final à forte teneur politique, insistant sur la nécessité de mettre en œuvre le principe des deux États comme seule solution viable au conflit israélo-palestinien.
Réunis dans la capitale espagnole, les ministres ont exprimé leur appui total aux efforts de médiation menés par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, dévastée par des mois d’offensive israélienne. Le texte appelle également à une levée immédiate du blocus imposé à Gaza et à l’ouverture sans condition de tous les points de passage, condition sine qua non pour l’acheminement de l’aide humanitaire.
Face à la détérioration dramatique de la situation humanitaire, les pays présents ont fermement condamné les violations continues contre les civils gazaouis, et ont plaidé pour une mobilisation urgente en faveur de la reconstruction. Ces efforts devront s’articuler autour de l’initiative arabe pour le redressement précoce de Gaza, en vue de renforcer la stabilité régionale et de prévenir une nouvelle spirale de violence.
Le Maroc, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, la Turquie, Bahreïn et la Palestine étaient représentés, tout comme l’Organisation de la coopération islamique. Côté européen, des pays clés comme la France, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, la Norvège, l’Irlande, l’Islande, Malte et la Slovénie ont marqué leur présence, affirmant leur volonté commune de rétablir un processus politique crédible. À noter également la participation remarquée du Brésil, représenté par son chef de la diplomatie porteur d’un message clair du président Lula : appuyer sans réserve les efforts de paix fondés sur le droit international et le principe des deux États.
Ce sommet intervient dans un contexte diplomatique mouvant, marqué par la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par l’Espagne et plusieurs pays européens, ce qui accentue la pression internationale sur Israël. D’autres capitales, comme Paris, pourraient bientôt suivre, ce qui renforcerait davantage la dynamique en faveur d’un règlement politique du conflit.
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Très bonne et louable initiative à laquelle nous souhaitons plein succès .merci à l’ESPAGNE pour ses positions franches , legalistes et humanitaire