La récolte a été riche pour les éléments de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, chargés de la lutte en amont et en aval contre la triche aux examens du Bac de première et terminale, successivement pour le régional et le national, dans le cadre des épreuves programmées entre le 26 mai et le 2 juin, avec des taux toujours supérieurs par rapport aux années passées, qui avaient connu des chiffres alarmants pour le climat et le déroulement attendus des examens et leur bonne organisation.
Une grande partie des cas traités s’était hélas conclue devant les tribunaux du pays.
Pour 2025, il y aura eu tout de même 118 interpellations au total, dont 16 femmes et 12 mineurs, ainsi que la saisie importante de 98 portables pendant leur utilisation, 87 écouteurs sophistiqués, 641 batteries, 7 ordinateurs et 28 routeurs.
Le nombre total de fraudes enregistrées s’est élevé à 2 769 cas, soit 24 % de plus qu’en 2024.
Pour tous ces cas, la loi 02-13 relative à la répression des fraudes lors des examens a été scrupuleusement respectée, après que les procès-verbaux ont été soumis aux commissions régionales pour l’application des sanctions prévues.
Cette session a été marquée par l’apparition de nouvelles techniques de triche jusque-là inconnues, et la présence d’une véritable mafia aux abords des centres d’examens, venue monnayer les informations transmises lors des épreuves.
À noter que la participation aux deux types d’examens, régional et national, a connu une nette progression en 2025 par rapport à 2024, avec 443 769 candidats, dont 96,9 % pour les élèves scolarisés et 63,6 % pour les candidats libres.
Par Jalil Nouri
Pouvez-vous nous expliquer les pourcentages pour les élèves scolarisés et les candidats libres???