Alors que les stations balnéaires du nord du Maroc, telles que M’diq, Fnideq et Martil, s’apprêtent à accueillir des milliers d’estivants, un phénomène social inquiétant s’invite de plus en plus dans l’espace public : la mendicité, sous toutes ses formes, et désormais dans des lieux jusque-là insoupçonnés… comme les autoroutes du Royaume.
Dans ces villes côtières à forte affluence touristique, les scènes de mendicité sont devenues quasi permanentes. Femmes portant des nourrissons, enfants en bas âge, personnes âgées en détresse : tous envahissent les artères les plus fréquentées, sollicitant l’aumône de manière insistante, parfois jusqu’à l’inconfort des passants et clients des cafés ou restaurants. Les professionnels du secteur touristique s’alarment : cette prolifération nuit gravement à l’image des stations balnéaires, jadis perçues comme havres de repos et de sérénité.
Mais le phénomène ne s’arrête plus aux centres-villes. Sur les autoroutes du Maroc, des jeunes mendiants improvisés prennent désormais position aux stations de péage. À la place des machines automatiques censées délivrer les tickets d’entrée, ce sont de jeunes garçons qui appuient sur le bouton, tendent le ticket au conducteur… puis réclament quelques dirhams. Une démarche qui, bien que discrète, s’installe visiblement dans l’indifférence des autorités ou des responsables de ces stations de paiement.
La société civile monte au créneau. Plusieurs ONG locales dénoncent l’inaction des pouvoirs publics face à un phénomène en pleine expansion, au risque d’en banaliser les dérives, notamment l’exploitation des enfants à des fins lucratives. Outre la problématique sociale, c’est la dignité humaine et le respect des droits de l’enfant qui sont en jeu.
À quelques mois de la Coupe d’Afrique, une occasion unique pour le Maroc de briller sur la scène continentale et de renforcer son attractivité touristique, le phénomène de la mendicité reste un point noir préoccupant. Visible, persistant, et parfois organisé, il ternit l’image du Royaume et compromet les efforts entrepris pour offrir un accueil digne aux visiteurs. Il est impératif que les autorités agissent sans délai, avec une stratégie claire, coordonnée et durable, pour éradiquer cette marginalité. Ce défi social ne doit pas entacher l’événement à venir, ni remettre en cause l’ambition du Maroc de se positionner comme une destination d’excellence.
Salma Semmar
Bonjour
Quelle honte .quelle malédiction.?
Je suis a Tanger la ville lumière la ville touristique et par excellence..
Tout est beau
Les plages très belles et bien entretenues
les marchés bien achalandés avec de magnifiques etalages .
le monuments sportif Stade international pour la CAN et la cup 2030
de grandes réalisations sont en cours .,
La sécurité ,bla propreté .tout est garanti .
MAIS , CE GRAND MAIS Inquiétante ET TRISTE.
PARTOUT DES Mendiants . C’EST INCROYABLE LEUR NOMBRE AUGMENTE DE FACON EXPONENTIELLE.
SUR LES ARTRES DES PLAGES , LES MARCHES LES MOSQUES , LES BOULANGERIES ETC ….
DES ENFANTS DE BAS AGE VOUS HARCELENT , POUSSÉS POUR VENDRE DES ROSES . .ILS METTENT LES PASSANTS DANS UN INCONFORT INSUPPORTABLE .
CA FAIT PITIE .J ETAIS SIDERÉ EN VOYANT UN ENFANT HARCELER DEUX ETRANGERS . CES DERNIERS LUI ONT JETES DES MOTS GROSSIERS ET VULGAIRES .
J AVAIS LE NŒUD A LA Gorge .
CA FAIT TRES MAL .
IL FAUT SOLUTIONNER LE PROBLEME A LA SOURCE .
.NOTRE PAYS EST DEVENU UN POLE
D ATTRACTION MONDIAL ET CONNAIT UNE BONNE CROISSANCE SUR TOUS LES PLANS. .PAR CONSÉQUENT LES POUVOIR PUBLICS ET SURTOUT LES ELUS DOIVENT INTERVENIR POUR SAUVER NOTRE FACE ET EVITER DE TERNIR NOTRE IMAGE DONT NOUS EN SOMMES TRÈS FIERS .
Oui malheureusement, les pouvoirs publics sont manifestement ailleurs, sur une autre planète et ne voient pas ce qu’on voit. En attendant, l’image du Maroc est secondaire pour eux. ils attendent peut-être que sa majesté en parle pour qu’ils commencent à courir dans tous les sens
On aurait des médias audiovisuel privées et indépendant, peut être que le problème serait plus visible,au lieu de cela on a des journaux tv qui traite de sujets qui sont loin des préoccupations des citoyens. Ils ont le même format la tv chinoise ou du même acabit. Comment voulez vous que le débat avance.
La mendicité et les autorités locales c’est comme un malade face à son médecin incompétent ou indifférent au lieu de le guérir il s’enferme dans son bureau le laissant aux mains des,infirmiers