L’Algérie truque le dossier des sequestrés de Tindouf

Ayant perdu la bataille pour le maintien de l’existence artificielle du Polisario et de sa pseudo-cause séparatiste, l’Algérie ressort actuellement le dossier des séquestrés marocains retenus de force dans les camps situés en territoire algérien, à Tindouf, afin de s’accrocher à cette dernière branche déjà sciée par les contre-vérités, les manipulations et les extrapolations destinées à tromper l’opinion publique et les médias internationaux.

Le Maroc, de son côté, s’apprête à livrer une ultime bataille et à sortir ses cartes pour contre-carrer la propagande algérienne et démystifier les vérités travesties.

À Genève, actuellement, lors d’un grand rendez-vous onusien consacré aux droits de l’homme, le représentant du Maroc s’est particulièrement illustré pour faire valoir la réalité sur le terrain, en évoquant les calvaires des populations des camps de séquestrés de Tindouf, vivant dans le dénuement et la terreur imposée par les généraux algériens, où deux d’entre eux ont été froidement abattus pour avoir simplement réclamé leurs droits élémentaires. Cette forme de répression et de violation des droits humains est désormais bien connue et largement condamnée, notamment par les organisations internationales, qui demandent de plus en plus l’ouverture d’enquêtes indépendantes.

Il semble que la diplomatie marocaine, à la veille de profonds changements dans le dossier du Sahara et dans la perspective d’une solution politique imminente à l’ONU en faveur du Royaume, entend prioriser son action sur la question des séquestrés en Algérie. L’objectif est de renforcer la légitimité et l’urgence de la mise en œuvre de son plan d’autonomie, déjà sur la table onusienne.

En attendant, l’Algérie se précipite sur toutes les tribunes internationales pour tenter de se prémunir contre une condamnation unanime de la communauté internationale, qui semble désormais inévitable.

Par Jalil Nouri