Le masque tombe une fois de plus sur la véritable nature du Polisario. Lors d’une intervention tenue à Dakhla, en marge d’un forum international sur la presse de qualité et l’éducation aux médias, la journaliste espagnole Patricia Medjidi Luis a livré un témoignage accablant sur les pratiques inhumaines et mafieuses perpétrées par les dirigeants du Polisario dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Forte de plusieurs visites sur le terrain, tant dans les provinces du Sud marocain qu’au cœur des camps, la journaliste n’a pas mâché ses mots. Ce qu’elle a vu à Tindouf dépasse l’entendement : misère généralisée, malnutrition, terreur psychologique, et détournement systématique des aides humanitaires internationales. Elle dénonce une situation « inhumaine », imposée à une population séquestrée, privée de droits fondamentaux, et utilisée comme simple monnaie d’échange sur l’échiquier diplomatique.
Selon Patricia Medjidi, les aides destinées aux réfugiés ne parviennent jamais à leurs destinataires légitimes. Elles sont confisquées par une caste de dirigeants corrompus, qui les détournent à des fins personnelles : achat de biens immobiliers à l’étranger, voyages de luxe, et dépenses personnelles somptuaires. L’image est glaçante : des valises remplies de billets remplacent les convois de nourriture et de médicaments, au mépris de femmes, d’hommes et d’enfants qui souffrent dans l’ombre.
Ce scandale, bien loin d’être le premier, met en lumière l’impunité dont jouit le Polisario, protégé dans une zone de non-droit sous tutelle algérienne. Il confirme ce que plusieurs rapports internationaux, dont ceux de l’Union européenne et du PAM, ont déjà signalé par le passé : un trafic organisé de l’aide humanitaire, devenu une rente pour une minorité privilégiée.
Patricia Medjidi, réalisatrice du documentaire De Tindouf à Laâyoune, a par ailleurs souligné le contraste frappant entre la vie dans les camps et celle observée dans les provinces du Sud du Maroc, où, selon elle, « la population vit dignement, travaille, et évolue dans un climat de stabilité et de liberté. »
Elle a également appelé les journalistes du monde entier à venir constater eux-mêmes la réalité sur le terrain : d’un côté, une région marocaine en plein essor, de l’autre, des camps où l’humanité est bafouée au profit d’un agenda politique figé. Et de conclure que la persistance de cette tragédie est liée au refus du Polisario de toute solution politique, celle-ci signant potentiellement la fin de ses privilèges et de ses financements illicites.
Il est temps que la communauté internationale cesse de détourner le regard, et qu’elle exige des audits, de la transparence, et surtout une protection réelle pour une population prise en otage depuis des décennies. Le détournement de l’aide humanitaire n’est pas une faute diplomatique : c’est un crime moral contre des innocents abandonnés à leur sort.
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