Je suis cadre supérieur dans une multinationale à Rabat, j’ai consacré vingt ans de travail, d’épargne et de sacrifices pour m’offrir un rêve que je croyais inaltérable : un appartement avec vue sur mer, dans un endroit paisible, loin du vacarme de la ville. Ce rêve, je l’ai réalisé il y a quatre ans, en achetant un bien à Prestigia , plage des Nations à Bouknadel, un complexe résidentiel censé symboliser la sérénité, la modernité et le respect d’un cadre de vie privilégié.
Chaque matin, je prenais mon café sur le balcon, face à l’Atlantique, bercé par le chant des vagues et le vent salin. Chaque soir, je retrouvais dans cet horizon bleu une forme de paix, rare, précieuse, méritée.
Mais ce tableau a volé en éclats.
Depuis quelques semaines, des pelleteuses, des grues et un ballet incessant de camions ont pris possession de ce rivage qui faisait notre bonheur. Une station de dessalement — c’est ce qu’on nous dit — s’installe là, juste en face, comme un mur de béton entre nous et la mer.
Je ne suis pas le seul à me sentir trahi. Plus de 400 familles vivent la même désillusion. Nous avons signé une pétition, en vain jusqu’ici. Même Nayef Aguerd, défenseur des Lions de l’Atlas, avait choisi cette résidence, quelques mois seulement avant le début des travaux. Lui aussi, comme nous, croyait à la promesse d’un havre de paix. Aujourd’hui, il découvre que ce havre est menacé par des décisions prises sans notre avis, sans explication, sans concertation.
Ce n’est pas seulement une vue qu’on nous vole, c’est un mode de vie, une promesse, une confiance. Il n’y a eu ni étude d’impact environnemental accessible, ni réunion publique, ni explication. Ce projet, aussi utile soit-il pour la région, aurait dû être implanté à bonne distance des zones résidentielles. Son utilité ne doit pas se faire au détriment de centaines de citoyens qui ont choisi la mer comme voisine.
Et demain ? Que deviendront nos biens, notre santé, notre environnement ? Les rejets salins, les nuisances sonores, la poussière, les vibrations, tout cela fait déjà partie de notre quotidien. Le silence des autorités ajoute à l’inquiétude. Les seules réponses que nous avons eues sont le grondement des machines et les murs qui s’élèvent, là où il y avait autrefois l’infini.
Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Maire, qui a osé bafouer l’ordre légal et validé cette aberration urbanistique ? Qui a décidé, dans l’ombre, qu’il était admissible d’élever une usine en plein cœur d’un quartier résidentiel sans informer, consulter ni même respecter les riverains ? Où sont passées les études d’impact obligatoires ? L’enquête publique ? L’autorisation des cohabitants ? Nous ne réclamons pas un privilège, nous exigeons ce que la loi garantit : la transparence, la concertation et le respect du cadre de vie. Car derrière chaque fenêtre murée par ce chantier, ce sont des vies, des familles, et une dignité qu’on piétine.
Pour conclure : rappelons que, selon la loi n° 12‑03 relative aux études d’impact sur l’environnement, toute installation industrielle à proximité d’habitations requiert obligatoirement une étude d’impact, assortie d’une enquête publique et d’une concertation avec les riverains. Par ailleurs, la loi n° 12‑90 édictant le Code de l’urbanisme impose le respect des zonages et distances réglementaires entre industrie et résidences. En l’espèce, aucun de ces deux cadres n’a été respecté à Prestigia Bouknadel : ni étude, ni avis, ni autorisation de voisinage. Ce manquement flagrant aux lois nationales justifie aujourd’hui la suspension immédiate des travaux.
Par A.B.
Il n pas eu d étude géotechnique
Cette falaise et constituer de plusieurs couche
La première couche c est la roche de sale
Constituer de sable compact
Une deuxième couche D argile
(Pas de stabilité C est le même problème
Sur la route de sidi moussa )
Bonjour
Merci pour cet article.
Il décrit la dure réalité des résidents des immeubles , résidence de prestigia , à bouknadel (plage dd nations).
Cordialement
Prestigia devrait avertir les acheteurs potentiels qu’il t’a une station de dessalement en face du projet.
Ceci devrait inviter le Fisc a revoir la valeur de la taxe d’habitation est trop surestimée.
bonjour,
Le site entier devient un endroit invivable, il y a en effet cette construction mais il y a aussi tout le reste,les autorités ne nous soutiennent pas et laisse tout faire
quel dommage ,le site mérite mieux que cela
Tant que vous y prendrez comme vous le faites cad avec le pacifisme apeuré des citadins émasculés que vous êtes, vous aurez que dalle. Déjà que vous avez galérez de nombreuses années à attendre qu’on vous livre votre bien sans que vous ne vous cinstituiez en collectif pour arracher votre droit à une livraison dans les délais contractuels convenus avec le promoteur véreux que tout le monde pointe du doigt comme un escroc de première. Bref les droits s’arrachent non pas avec un français BCBG mais bien à la force de la poigne
pourquoi cette agressivité envers ce monsieur ? par ce que il a exprimé son ressenti avec dignité et respect.
Une mer …. sans père au Maroc. Etonnant !!
Je vous conseille de porter plainte contre ces infractions devant les tribunaux nationaux et internationaux
De quoi je me mêle pauvre con de franchie?!
En tout cas le père de ta mère à toi est bien connu. Un grand blond aux yeux bleus et qui parle bien l’Allemand !!!
C est un projet utile pour la population mais
, il est mal placé . La nature du sol est très fragile , construit sur une falaise comportant un risque certain d effondrement de toutes les habitations et du projet lui même , c est un avis d un expert en géologie à première vue .
Ce projet de station desalement de l’eau de mer est une atteinte à la tranquillité et le bien-être des habitants de Prestigia de plage des nations. Il présente plusieurs inconvienients environnementaux, en particulier la stabilité de la falaise et par conséquent les fondations de l’immeuble d’en face, en plus des effets sonores nuisibles et des déversements futurs qui vont impacter négativement l’eau de mer pour les baigneurs. On n’est pas contre ce projet mais il peut être déplacé dans un endroit plus convenable et ce n’est pas ça qui manque du moment que nous avons 3500 km de côtes.
Je vous conseille de porter plainte devant les tribuneaux, les rejets salins vont nuire tout le littoral.
Il est nécessaire de faire une action collective pour stopper les travaux en premier lieu et ensuite engager une procédure judiciaire. De même une pétition adressée à qui de droit ne serait pas superflue.