Le dernier classement international des villes les plus touchées par des températures extrêmes a de quoi surprendre. La ville marocaine de Benguerir y figure parmi les dix premières au monde, avec un pic enregistré à 48 degrés lundi dernier. Une performance thermique inattendue, d’autant plus que d’autres villes du Royaume n’étaient pas en reste, affichant des températures similaires dès les premières heures de la journée.
Phénomène nouveau : la chaleur n’épargne plus aucune région, y compris les zones historiquement tempérées. Les villes côtières et même les régions montagneuses, autrefois abritées des excès climatiques, subissent désormais de plein fouet cette canicule généralisée, qui transforme le pays tout entier en fournaise. Personnes âgées, malades et enfants sont les premières victimes de cette situation préoccupante.
Toute la façade atlantique, de Tanger à Lagouira, a ainsi vécu des températures dépassant allègrement les 30 degrés, une première pour une fin juin. À l’intérieur du pays, le dérèglement du mercure ne fait que commencer, et certaines prévisions évoquent des pics au-delà des 50 degrés dans les prochains jours, dans un contexte d’alerte similaire au sud de l’Europe.
Selon les services météorologiques, aucune accalmie n’est attendue avant vendredi au plus tôt. La chaleur accablante devrait se maintenir, aggravant les conditions de vie dans plusieurs régions. Comme déjà souligné, il ne s’agira que d’un répit temporaire, car l’été 2025 s’annonce d’ores et déjà comme l’un des plus chauds jamais enregistrés au Maroc.
Par Jalil Nouri