Dans une rencontre d’anthologie qui restera dans les annales de la Coupe du Monde des Clubs, le club saoudien Al Hilal, emmené par un Yassine Bounou impérial, a créé l’exploit en éliminant le Manchester City de Guardiola sur le score épique de 4 à 3, après prolongation.
Dès les premières minutes, City frappe fort, profitant d’un flottement défensif du Hilal pour ouvrir le score. Un but qui aurait pu être annulé pour une main flagrante, mais que l’arbitre a validé sans consulter la VAR, suscitant une vague de protestations côté saoudien.
Loin de se laisser abattre, le Hilal revient des vestiaires avec une rage nouvelle. Les hommes en bleu égalisent, puis prennent l’avantage dans une ambiance incandescente. City réagit aussitôt et remet les compteurs à zéro : 2-2 à la fin du temps réglementaire, et déjà un parfum de légende sur cette affiche inattendue.
C’est dans les prolongations que Yassine Bounou entre pleinement dans la légende. Auteur de parades décisives, il s’interpose à plusieurs reprises face aux assauts anglais, instaurant un mur quasi infranchissable. Sa performance rappelle au monde qu’il fait bien partie des tout meilleurs gardiens de la planète.
Dans une bataille devenue mentale autant que physique, Koulibaly surgit de la tête pour inscrire le troisième but saoudien, avant que City ne recolle une nouvelle fois. Mais le coup de grâce viendra du Brésilien Leonardo, auteur du quatrième but dans le second acte de la prolongation.
Bounou, une nouvelle fois, scelle la victoire en s’imposant avec autorité sur les dernières tentatives désespérées des Citizens.
Ce succès historique envoie Al Hilal en quart de finale, éjectant au passage le champion d’Europe en titre, et consacre Yassine Bounou comme le héros absolu d’une soirée gravée dans la mémoire du football mondial.