Le drame survenu le 19 juin dernier à San Pedro de Pinatar, dans la région espagnole de Murcie, a pris une tournure tragique. Deux des dix-sept personnes blessées lors de la violente explosion qui a ravagé le bar « Casa Javi » ont succombé à leurs blessures, dont une Marocaine de 38 ans, gérante de l’établissement.
Admise en urgence à l’hôpital Virgen de la Arrixaca, la jeune femme, brûlée au troisième degré sur une grande partie du corps, se trouvait à l’intérieur du bar au moment de l’explosion. Malgré les efforts du service des grands brûlés, elle n’a pas survécu à la gravité de ses blessures. Sa mort endeuille une communauté marocaine très présente dans la région et laisse derrière elle un vide profond parmi ses proches et ses clients.
La deuxième victime décédée est une Espagnole de 56 ans, simple passante, qui se promenait dans le marché installé dans la rue au moment de l’incident. Grièvement blessée à la tête, elle avait subi une lourde intervention chirurgicale pour un traumatisme crânien, avant de décéder quelques jours plus tard.
Une troisième personne, grièvement blessée, est toujours hospitalisée à Carthagène, mais son état est jugé stable et en amélioration. Les autres blessés, souffrant de lésions plus légères, ont déjà quitté l’hôpital.
L’explosion, survenue alors que le bar était fermé au public, a provoqué un incendie d’ampleur et d’importants dégâts matériels. Une enquête judiciaire est en cours afin de déterminer les causes précises du sinistre. Les premiers éléments laissent entendre une possible fuite de gaz, mais rien n’a encore été confirmé officiellement.