Bien avant la Coupe d’Afrique des Nations de football à la fin de l’année et le Mondial 2030, le pouvoir médiatique algérien — et le pouvoir tout court — ont montré de quoi ils étaient capables en matière de désinformation et de propagande, en utilisant ces événements sportifs de haut niveau pour exprimer la haine nourrie à l’égard du Maroc.
Pour la Coupe d’Afrique de football féminin, qui se déroule actuellement dans le Royaume et à laquelle participe une représentante algérienne, les responsables de ce sport avaient formellement exigé de leurs joueuses de ne jamais prononcer le mot « Maroc », tout comme les journalistes officiels se refusent à situer le lieu de ce tournoi.
Encore plus ridicule et risible : lors de la diffusion des interviews sur les chaînes algériennes du staff algérien, interrogé sur fond d’un mur représentant les sponsors de l’événement comme le veut le règlement, le logo de la compagnie Royal Air Maroc, partenaire officiel de la Confédération africaine, a été purement et simplement effacé.
Voilà qui en dit long sur les procédés que les responsables algériens comptent mettre en œuvre dans cette guerre donquichottesque tout au long de cette compétition féminine, puis lors de la Coupe d’Afrique de football masculin en décembre prochain, et au cours du Mondial 2030 si l’équipe nationale algérienne est qualifiée et appelée à évoluer dans des poules dont les matchs se dérouleront au Maroc.
Cet avant-goût d’un comportement anti-sportif et anti-marocain primaire privera également le public algérien de voir à la télévision tout match du Maroc, contrairement aux règles de fair-play et de tolérance prônées par le football, un sport qui refuse par excellence les barrières de toutes sortes et qui dépasse les frontières.
Par Jalil Nouri