Il y a des soirs où le temps suspend son souffle. Ce samedi à Mazagan, l’air vibrait de promesses et de retrouvailles. Saad Lamjarred signait son retour tant attendu sur les terres marocaines, et il ne s’agissait pas d’un simple concert, mais d’un rite musical, d’un événement sensoriel total. Dès les premières notes, l’artiste a conquis un public en fusion, serré comme un seul corps, chavirant au gré de chaque parole, chaque note, chaque regard.
Mais au-delà des tubes et des refrains scandés en chœur, c’est un moment d’émotion pure qui a saisi la foule lorsqu’un homme discret, au port digne et à la voix toujours aussi veloutée, a fait son apparition : Bachir Abdou, père de l’artiste, monte sur scène, porté par l’ovation. Il ne vient pas seulement bénir cette soirée de sa présence, il s’y engage le temps de quelques chansons partagées avec son fils. Deux générations se croisent, et la magie devient palpable.
Un peu plus tard dans le concert, Saad Lamjarred surprend à nouveau en prenant lui-même le bendir, instrument traditionnel qu’il manie avec énergie sur un titre à la fois festif et intense. La scène devient alors une fête populaire, où l’artiste ne se contente plus de chanter, mais bat la mesure de la transe collective.
La soirée fut aussi marquée par des duos surprises avec des stars marocaines, tenus secrets jusqu’au dernier moment. Les ovations redoublaient, l’énergie montait. DJ Amine Amrati avait déjà préparé le terrain avec un warm-up incandescent, avant que Mohamed Atif ne livre un tableau sonore et visuel en ouverture, où se mêlaient danse, percussions et lumières ciselées.
À la fin, les mots manquaient. Les fans, venus de toutes les régions, parlaient d’une nuit inoubliable, d’une fête de la musique marocaine comme rarement vécue. Mazagan a tremblé, chanté, pleuré et dansé. Et Saad Lamjarred, plus lumineux que jamais, a confirmé qu’il était bel et bien de retour au sommet.
Une chose est sûre : les fans de Saad Lamjarred, venus des quatre coins du Royaume parfois au prix de longs déplacements, n’ont pas regretté une seconde leur présence. Ils sont repartis le cœur rempli, les yeux brillants et les téléphones chargés de souvenirs précieux. Pour eux, cette soirée à Mazagan ne fut pas seulement un concert, mais une communion, un moment suspendu qui restera gravé longtemps dans les mémoires.
Curieux cette ovation pour un homme mis en cause pour viols à saint tropez. New York, Maroc… qui s’est pris 6 ans de prison dernièrement….
Aaaah il a du talent … il est fortuné… bon bah c est pas grave alors…
Une histoire de viol montée en toutes pièces à Paris et cette affaire n’est pas encore jugée pourquoi vous avez cette haine contre les Marocains ?