L’ambiance a dégénéré dimanche soir après la lourde défaite du PSG face à Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs. Dans un moment de tension extrême, Luis Enrique a perdu son sang-froid, allant jusqu’à gifler et repousser violemment Joao Pedro, avant de présenter des excuses publiques.
Le climat était déjà électrique en fin de match, marqué par une série de fautes et de gestes d’humeur. Joao Neves a même écopé d’un carton rouge après avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella. Mais les esprits se sont encore plus échauffés au coup de sifflet final, transformant la fin de la rencontre en véritable scène de chaos.
Joao Pedro, auteur du troisième but des Blues, s’est notamment embrouillé avec Nuno Mendes. Gianluigi Donnarumma et Luis Enrique ont ensuite essayé d’intervenir. Et le coach parisien a fini par gifler le joueur brésilien et l’envoyer au sol. Il a ensuite fallu quelques minutes pour que la tension redescende et que les Blues puissent commencer à célébrer leur consécration.
Quelques instants plus tard, en conférence de presse, Luis Enrique a regretté les incidents. “Je pense que c’est une situation qui aurait pu être évitée. Mon intention, comme toujours, dans ces cas-là, était de séparer les joueurs pour qu’il n’y ait pas de problème.”
« Un dérapage qui ne doit plus jamais se reproduire »
Luis Enrique a tenté de justifier son geste regrettable par le contexte électrique de la finale. « Il y avait beaucoup de pression, énormément de tension, et les choses ont vite dégénéré. On aurait dû garder notre sang-froid. Ce genre d’incident ne devrait tout simplement jamais arriver », a déclaré le coach espagnol, visiblement marqué par l’altercation.
De son côté, le joueur de Chelsea concerné, João Pedro, a préféré éviter toute polémique : « Je n’ai pas envie d’en parler. C’est une finale, chacun veut gagner, et certains Parisiens ont un peu perdu le contrôle. Ça peut arriver dans le feu de l’action. »
Mais malgré ses excuses, Luis Enrique pourrait faire face à de lourdes conséquences disciplinaires. Selon Eduardo Iturralde González, ancien arbitre international et consultant pour Mundo Deportivo, la FIFA pourrait sévir : « Un entraîneur n’a pas le droit de porter la main au visage d’un joueur adverse. Une suspension prolongée est tout à fait envisageable. Il pourrait être interdit de banc pour une durée significative. »
Reste à voir si l’instance internationale choisira la fermeté pour faire de cet incident un exemple.