Une mesure très attendue par les directeurs d’établissements, les enseignants et les parents d’élèves a mis du temps avant de se concrétiser, avec l’annonce de la prochaine sortie d’un guide unifié pour encadrer l’usage des téléphones dans l’enceinte scolaire, sur la base d’un procédé participatif et non unilatéral qui pourrait être impopulaire, une démarche ayant eu des résultats encourageants ailleurs.
Il s’agira de mettre un terme à leur usage abusif et inutile dans les classes, mais surtout de limiter leur impact négatif sur le déroulement des cours et la progression des élèves dans leur scolarité, et de lutter contre les dégâts collatéraux des smartphones.
En attendant la publication de ce précieux guide, pour en connaître tous les détails, l’on sait d’ores et déjà que les téléphones ne seront pas interdits à proprement parler dans les salles de classe, mais que leur usage sera conditionné par une autorisation de la direction de l’établissement et de l’enseignant, avec concertation avec les parents, le tout sur la base d’un contrat avec l’élève au début de chaque année scolaire, qui s’y engagera à ne pas utiliser son appareil de manière immodérée au détriment de l’éducation et du savoir.
Cette initiative, que l’on doit au ministre de tutelle, Mohammed Saad Berrada, se fera dans un premier temps à titre expérimental, en attendant des améliorations les années suivantes, au vu de l’efficacité ou non des mesures prises.
Au fil des ans, et depuis son apparition, le téléphone portable a causé d’importants dégâts sur la scolarité des élèves dans les écoles et aux abords des établissements, poussant parents et personnel à réclamer des mesures strictes pour préserver la sacralité de l’école et de l’enseignant, et mettre fin aux nuisances et aux perturbations.
Par Jalil Nouri