Un vent de faillite souffle sur de nombreuses collectivités territoriales marocaines, minées par une gestion publique défaillante et des choix politiques dictés davantage par des intérêts électoralistes que par la volonté de redressement. Des dettes colossales liées à la gestion déléguée de la propreté, aux factures d’eau et d’électricité impayées, ou encore aux indemnisations pour expropriations, s’accumulent année après année, sans que des solutions structurelles ne soient mises en place.
À l’origine de cette dérive, l’immobilisme de nombreux présidents de collectivités, plus soucieux de conserver leurs assises électorales que de s’attaquer aux vrais problèmes. Loin d’engager des réformes impopulaires mais nécessaires, ils préfèrent entretenir le statu quo, même si cela signifie précipiter leurs communes dans le gouffre financier.
Les partis politiques, de leur côté, continuent de reconduire les mêmes profils, parfois en poste depuis plus de vingt ans, sans résultat concret en matière de développement local. Résultat : une gestion routinière, peu ambitieuse, et une dette qui s’alourdit inexorablement.
À chaque impasse, les collectivités appellent à la rescousse le ministère de l’Intérieur pour éviter le pire, notamment dans des secteurs vitaux comme la propreté urbaine. Des coupures d’eau et d’électricité ont même frappé certains sièges communaux, illustrant l’ampleur de la crise.
Il est temps de rompre avec l’irresponsabilité budgétaire, d’exiger la reddition des comptes, et de considérer enfin les budgets comme de véritables outils de gouvernance, et non comme des vitrines gonflées à dessein. Sans une refonte en profondeur, la confiance dans les institutions locales continuera de s’effriter dangereusement.
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Lesdits partis politiques doivent prendre un congé de 10ans pour se soigner et redresser renouveller leurs maisons.un gouvernement desdits technocrates doit se mettre en place pour colmater les fissures netoyer la pourriture et préparer les élections de 2036.Sans cela le chaos est devant la porte ouverte sur l’inconnu et l’anarchie.
Une situation qui dure depuis l’ère Basri, tous les présidents utilisent nos communes en tremplins à leurs élections et leurs ambitions personnelles, la plupart sont quasi – analphabètes, une gestion à l’image de leurs cupidité. La corruption et la malhonnêteté règne !!
Oui il est grand temps de passer la main , dans certaines situations, aux technocrates capables de mener la bonne gouvernance qu’il faudrait aussi bien en terme d’objectifs et de projets à réaliser que de rationalité et de rigueur budgétaire à observer ,et éviter ainsi cette logique électoraliste où des partis politiques , certains, ne sont plus en mesure d’être au service de l’interêt géneral.
Je suis dégoûté d’entendre les mêmes remarques répétées tous le temps sans que personne ne fasse un geste, surtout le ministère de l’intérieur. Dites moi qu’adviendra de ce p… de bled dans quelques années, et pourquoi la corruption et l’irresponsabilité des dirigeants ont toujours le dessus sur tout. Pourquoi u f sobs.