Les dégâts politiques et judiciaires déclenchés par les pirates informatiques pro-algériens de Jaba Root n’ont pas fini de défrayer la chronique et de susciter des interrogations sur l’avenir du gouvernement Akhannouch. Car il n’y a pas que le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, dans l’œil du cyclone, mais également deux autres membres du gouvernement, Fatima-Zahra Mansouri et Leila Benali, tous soupçonnés d’avoir enfreint la loi et de s’être enrichis indûment. Ils ont en commun d’être membres du PAM.
Le premier, on le sait, est soupçonné, selon les documents volés lors des piratages, de ne pas avoir déclaré au fisc le prix réel d’un bien immobilier de plus d’un milliard de dirhams offert à son épouse, après avoir contracté un crédit qu’il aurait remboursé en une seule année au lieu des quatre prévues. De quoi alimenter des soupçons d’enrichissement illicite et rapide.
La seconde, Fatima-Zahra Mansouri, dirigeante du même parti, ministre de l’Habitat et maire de Marrakech, est soupçonnée d’avoir mis au nom de son frère et d’autres membres de sa famille plusieurs biens immobiliers à Marrakech, acquis de manière illicite. Aucune dénégation officielle n’a été apportée à ce jour, ni par les concernés ni par l’exécutif.
Enfin, troisième ministre citée, Leila Benali, à la tête du ministère de la Transition énergétique, est également éclaboussée. Elle est accusée de conflits d’intérêts, notamment pour avoir permis à une entreprise gérée officieusement par son frère de bénéficier de marchés successifs lancés par son propre ministère.
Le silence des ministres concernés, conjugué à la multiplication des appels à leur démission, alourdit la charge contre le PAM, parti membre de la majorité. Cette situation fragilise le gouvernement Akhannouch et pose une question centrale : pourquoi ce parti est-il particulièrement ciblé par ces révélations émanant de hackers se réclamant d’une puissance étrangère ? Autant d’éléments qui brouillent la vie politique nationale.
Par Jalil Nouri
Pourquoi se demander pourquoi ce parti est ciblé ? Cela rejoint le dicton : quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt… Peu importe qui a donné l’information, comment elle a été obtenue ou pourquoi tel parti est concerné. Ce qui compte, c’est de vérifier si les faits sont avérés et d’appliquer la loi, en sanctionnant sévèrement comme pour tout citoyen !
Un bien immobilier de plus d’un milliard de dirhams offert à son épouse !!! N’y a t il pas un peu d’excès ici !
12 millions de dh soi 1,2 milliards de centimes donc c est une erreur
Soupçons extrêmement graves qui, s’ils sont avérés, révèlent un niveau alarmant de corruption et de mépris pour l’éthique publique au sein du gouvernement Akhannouch. Les ministres cités – Ouahbi, Mansouri et Benali – incarnent une élite politique prête à instrumentaliser ses fonctions pour un enrichissement personnel flagrant, au mépris total des lois qu’ils sont censés faire respecter. Le fait que ces agissements présumés impliquent des montages financiers opaques, des conflits d’intérêts familiaux et des dissimulations fiscales témoigne d’une culture de l’impunité profondément enracinée. Leur silence face à ces accusations alourdit encore leur responsabilité morale et politique. Au-delà des hackers, c’est l’image d’un pouvoir corrompu, clientéliste et incapable de rendre des comptes qui se dessine ici, mettant en péril ce qui reste de la confiance citoyenne dans les institutions.
Un tel niveau de nespotisme, de corruption et de conflits d’interêts et sans precedent ,il vient encore une fois demontrer sans la puce d’un doute que ce gouvernement n’a qu’une mission à mener ,celle de rafler tout ce qui bouge autour d’eux , une vraie calamité pour notre pays qui a vu sa classe moyenne s’appauvrir à un tel point que même les achats ou les depenses jadis considéres comme normaux et prioriraires sont passés à la case des depenses de luxe et les exemples sont tellement nombreux qu’il serait difficile de les lister .
La justice reste le dernier rempart pour sauver le pays contre ces graves dérapages, car même les élections ne sont plus la solution de rechange ,telllement de failles à tel point qu personne n’y croit plus.
La justice reste le dernier rempart pour sauver le pays contre ces graves dérapages est représenté par…..
Ce n’est plus le Maroc, mais la Sicile, et le gouvernement est dirigé le Corleone des stations services.