Dans moins de trois heures, les regards de tout un pays seront tournés vers un stade plein à craquer, pour une soirée qui s’annonce soit de grâce, soit de déception. Ce samedi, l’équipe nationale féminine de football du Maroc s’apprête à disputer la finale de la Coupe d’Afrique des Nations face à l’ogre nigérian, multiple champion continental.
Malgré l’absence de leur pépite Fatima Tagnaout, blessée, les Lionnes de l’Atlas abordent ce choc avec une détermination sans faille. Elles peuvent compter sur l’expertise de leur entraîneur espagnol, champion du monde avec son pays, et auteur jusque-là d’un parcours sans faute avec les Marocaines, bien que semé d’embûches. Les joueuses, gonflées à bloc, croient fermement en leur bonne étoile pour remporter une première étoile africaine après celle manquée cruellement aux tirs au but lors de la finale de 2022 face à l’Afrique du Sud.
Le défi est de taille. Car en face, les Nigérianes sont redoutables : puissantes, expérimentées et portées par une tradition de domination sur le football féminin africain. Les atouts physiques et la maîtrise tactique des Super Falcons suscitent un respect évident dans le camp marocain. Autre inquiétude : l’arbitrage namibien, pointé du doigt pour des décisions polémiques lors de la demi-finale contre le Ghana.
Mais ce soir, plus rien de cela ne compte. Seul le résultat final comptera. Les Lionnes veulent écrire l’histoire. Le public, qui sera leur douzième joueuse, a répondu présent. Les gradins vibreront non pas aux flashs des portables, mais aux chants, tambours et encouragements pendant 90 minutes – voire plus – pour pousser les Lionnes jusqu’au sacre.
Les joueuses ont demandé du bruit, du soutien inconditionnel. Elles l’auront. Et avec le cœur, la volonté, et la solidarité qui les ont portées jusqu’ici, le rêve d’un sacre continental n’a jamais été aussi proche.
Par Jalil Nouri
Bravo l’équipe féminine de football du Maroc pour votre excellent parcours. Même si ça n’a pas marché comme vous l’avez voulu , restez là tête haute . Inchaa Allah la prochaine fois. Vive l’Algérie, vive le Maroc.