Des ministres concernés par le plan anti « Maroc à deux vitesses », lancé cette semaine par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont été contraints de rejoindre le nord du pays pour une réunion urgente convoquée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Étaient présents les walis, ainsi qu’une ribambelle de hauts responsables de l’administration centrale du ministère de l’Intérieur et d’autres départements, dans une mobilisation générale enclenchée dès le lendemain du discours royal.
Si l’on a pu noter l’absence remarquée du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et d’autres poids lourds de l’exécutif, des ministres clés ont été propulsés en première ligne pour piloter ce plan de développement d’envergure. Objectif : réduire les disparités territoriales et poser les bases d’un véritable « Plan Marshall » pour les zones défavorisées, encore nombreuses à travers le Royaume — à l’exception notable des provinces sahariennes, qui poursuivent leur modèle de développement réussi.
Cette task force gouvernementale, mobilisée pour un chantier colossal à la hauteur des attentes du souverain, sera étroitement suivie par le Palais. Elle devra produire des résultats concrets à court terme, à travers un programme détaillé, chiffré et structuré, reposant sur les compétences des experts de l’administration en matière de développement territorial et de mise à niveau des régions les plus en retard, tout en tenant compte des réalités géographiques et socio-économiques spécifiques à chaque zone.
Lors de cette première réunion stratégique, les projecteurs ont été braqués sur les ministres de l’Habitat, de l’Équipement et de l’Emploi. Un trio bientôt rejoint par d’autres membres influents du gouvernement, tous appelés à s’impliquer sans relâche dans ce vaste chantier jusqu’à la fin de leur mandat.
Par Jalil Nouri
Un véritable Plan Royal de Redressement venu après un profond diagnostic et constat de la situation établis par notre Souverain que Dieu l’Assiste.