Les élections législatives et communales de 2026 s’annoncent d’ores et déjà uniques en leur genre, car ce sont les formations politiques qui élaboreront elles-mêmes leur code de bonne conduite électorale et définiront les règles qui leur paraissent les mieux indiquées pour parvenir à un déroulement exemplaire et réussi, préparé avec bonne foi, sens du devoir et engagements clairs de la part des parties concernées par ce scrutin, qui devrait marquer une rupture totale avec les élections précédentes.
Pour cela, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, suivant les directives royales en la matière, leur a donné, en recevant les leaders de tous les partis, petits et grands, un délai d’un mois afin de remettre leurs copies, lesquelles seront compilées et synthétisées avant d’aboutir à la version finale. De ce brainstorming sortira, avant la fin de l’année, un code électoral tant attendu, avec l’adhésion de tous les partis, enrichi par un débat franc et complet.
Ce guide contraignant portera à la fois sur l’organisation et les modalités des élections, afin d’en faire une illustration exemplaire de la vie politique et démocratique du pays. Dans la mesure où, à travers une démarche participative originale, le code des élections est appelé, avec les propres avis des partis et non plus selon la seule volonté unilatérale du ministère de l’Intérieur, à regrouper l’ensemble des dispositions légales, législatives ou réglementaires encadrant les élections dans la transparence.
Au vu de l’ambiance dans laquelle se sont déroulées, samedi, ces rencontres, l’on peut en déduire que le message royal a été assimilé et qu’il sera suivi à la lettre pour parvenir à une participation exceptionnelle des citoyens au vote. Là résident l’enjeu et le défi.
Par Jalil Nouri