Hassan Baraka n’est pas un inconnu dans le monde des grandes traversées à la nage. Ce nageur de l’extrême, déjà auteur d’exploits remarqués aux quatre coins du globe, vient d’ajouter un nouveau défi à son palmarès : le tour de l’île de Manhattan, à New York. Une performance exceptionnelle réalisée en 9 heures sans interruption, couvrant une distance de 48,5 kilomètres, au milieu de forts courants et d’eaux réputées difficiles. Peu de nageurs se sont risqués à un tel défi.
Fils de l’ancien ministre et ambassadeur marocain Abdesslam Baraka, Hassan a fait de la nage en eau libre bien plus qu’un sport : une véritable philosophie de vie. Athlète, aventurier et conférencier, il s’impose comme l’un des rares nageurs marocains à avoir inscrit son nom dans l’histoire de cette discipline exigeante.
Son palmarès parle de lui-même : la traversée du détroit de Gibraltar, une nage au pôle Nord sans combinaison, des défis relevés en Égypte, en Indonésie, sur le Bosphore en Turquie ou encore dans le golfe d’Aqaba – exploit qui lui a valu une inscription au Livre Guinness des records. Et pour compléter ce parcours hors du commun, il a conquis l’un des défis les plus mythiques de la discipline : la traversée de la Manche sur 55 kilomètres, son plus grand record à ce jour.
Hassan Baraka s’affirme ainsi comme une figure incontournable de la nage extrême et un ambassadeur du sport marocain sur la scène internationale.
Par Jalil Nouri