Lentement mais sûrement, le passeport vert marocain progresse dans le classement mondial.
Il occupe désormais la 67ᵉ place, contre la 71ᵉ précédemment, selon la liste de Henley & Partners, qui établit ce classement en fonction du nombre de pays exigeant un visa d’entrée aux porteurs de chaque passeport. Le Maroc reste toutefois un pays à mobilité réduite, puisque 160 pays imposent encore aux Marocains le précieux sésame, parmi lesquels figurent l’Europe, les États-Unis et le Japon, qui demeurent particulièrement pointilleux.
Si le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ne peut que se réjouir de cette avancée dans le classement, la diplomatie marocaine a encore beaucoup à accomplir dans ses relations bilatérales pour élargir l’éventail des pays accessibles aux citoyens.
Il faut néanmoins reconnaître que de nombreux pays importants sur le plan économique et occupant une place majeure sur l’échiquier international, comme le Brésil, la Corée du Sud, la Turquie ou encore le Nigeria, n’imposent pas de visa aux Marocains. Cette ouverture incite d’ailleurs un nombre croissant de nos concitoyens à s’y installer pour une nouvelle vie, y développer des projets, ou simplement à les visiter régulièrement, à l’image de la Turquie.
Le Guide Passport Ranking Index, réputé pour son sérieux et sa grande crédibilité, et qui a permis au passeport marocain de gagner quelques places, insiste avant tout sur deux critères déterminants : le respect des règles de séjour par les porteurs de passeports et le niveau de mobilité des citoyens des pays les mieux classés.
Par Jalil Nouri