Les formations politiques marocaines s’étant mises à l’utilisation de l’intelligence artificielle, élections de 2026 obligent, se comptent encore sur les doigts d’une main. Mais l’intention existe chez d’autres, qui hésitent encore à mettre le pied dans la tech.
Il s’agit pour les partis de connaître tous les bénéfices qu’ils peuvent tirer de cette utilisation à des fins politiques et partisanes, car elle leur permet de se simplifier la tâche à plusieurs niveaux dans leur activité quotidienne, et surtout en période pré-électorale, au moment où le pays s’engage dans une réforme politique.
Les rares partis déjà à pied d’œuvre dans leurs sièges, qui récoltent déjà les fruits de l’IA — ne serait-ce que dans le domaine de la communication, de l’élaboration des programmes électoraux et des communiqués en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs — n’ont que des qualificatifs élogieux pour l’apport considérable de cette technologie en politique.
Reste que la prudence doit être de mise, car l’on connaît les dérives pouvant vite découler de cette technologie si elle est utilisée à mauvais escient, surtout que la forte compétition entre formations, les mentalités rétrogrades, les abus et les coups bas peuvent dégénérer si les lois électorales, actuellement en préparation, ne viennent pas encadrer l’entrée en lice de l’IA et ses répercussions dans la course aux voix.
L’IA, si elle est mise à profit dans des conditions déontologiques et morales optimales, peut contribuer à la réussite d’un processus électoral porteur de nouvelles valeurs.
Par Jalil Nouri