Chaque année, la célébration de la Fête de la Jeunesse rappelle l’attention particulière que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, porte à cette catégorie centrale de la société marocaine. Depuis le début de Son règne, le Souverain n’a cessé de placer les jeunes au cœur du modèle de développement et d’insister, à travers Ses discours et messages, sur l’importance de leur rôle dans l’avenir du Royaume.
Dès 2018, le Roi a impulsé de profondes réformes dans le domaine de la formation professionnelle, avec la création des Cités des métiers et des compétences réparties sur l’ensemble des régions, un projet doté de 4,5 milliards de dirhams et destiné à accueillir plus de 34.000 étudiants chaque année. Ces plateformes s’adaptent aux spécificités régionales, qu’il s’agisse du tourisme et des énergies renouvelables dans le Sud-Est ou de l’industrie automobile et aéronautique dans le Nord.
Dans le même esprit, la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a mis l’accent sur l’intégration des jeunes à travers le soutien de milliers de projets coopératifs et entrepreneuriaux. Plus de 380.000 jeunes ont bénéficié d’un accompagnement via les 130 plateformes provinciales mises en place à cet effet.
Le sport occupe également une place stratégique dans cette vision. La diplomatie sportive menée par le Souverain a permis au Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, d’obtenir l’organisation du Mondial 2030, un succès historique qui illustre la stature internationale du Royaume. Dans la continuité de la Lettre Royale de 2008 à Skhirat, le Roi a renforcé les bases d’une véritable industrie sportive, symbolisée par l’Académie Mohammed VI de football, d’où sont issus des talents tels que Nayef Aguerd et Youssef En-Nesyri.
À cela s’ajoutent les investissements dans les infrastructures socio-sportives et culturelles, les programmes de proximité et la promotion des talents artistiques et créatifs des jeunes. Le dernier Discours du Trône a par ailleurs insisté sur la nécessité d’un nouveau souffle dans les régions rurales et montagneuses, pour garantir la justice territoriale et l’égalité des chances.
Enfin, de nombreux acteurs de la société civile plaident pour l’activation du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative, inscrit dans la Constitution mais non encore opérationnel. Cet organe, doté d’antennes régionales, pourrait devenir un levier majeur de participation citoyenne des jeunes, dont le taux reste encore faible dans les domaines politique et associatif.
Ainsi, la Fête de la Jeunesse illustre chaque année la vision royale d’un Maroc qui fait confiance à sa jeunesse et qui lui ouvre les portes de l’avenir à travers des projets structurants et inclusifs.
Par Radouan Jakha