Le rêve s’est envolé à Zanzibar. L’équipe nationale A’ d’Algérie a quitté le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024) dès les quarts de finale, battue aux tirs au but par le Soudan (4-2), après un match intense soldé par un nul (1-1) au temps réglementaire.
Tout avait pourtant mal commencé pour les Verts, cueillis à froid à la 48ᵉ minute sur un but contre son camp d’Ayoub Ghezala. Mais les hommes de Madjid Bougherra ont trouvé les ressources nécessaires pour revenir, grâce à l’égalisation de Sofiane Bayazid (73ᵉ). Malgré une domination relative, les prolongations n’ont pas permis de faire la différence et la séance fatale des tirs au but a sanctionné le manque de réalisme des Algériens.
Cette élimination prématurée, alors que la sélection avait atteint la finale de l’édition précédente en 2023 à domicile, a provoqué une vague de déception et d’amertume. Dans les tribunes comme sur les réseaux sociaux, de nombreux supporters expriment leur mécontentement, non seulement vis-à-vis du rendement des joueurs, mais surtout à l’égard des instances qui gèrent le football algérien.
Depuis plusieurs mois, les critiques fusent contre la fédération et son président, accusés de ne plus parvenir à offrir de résultats positifs ni de visibilité claire pour l’avenir. Avec diplomatie mais fermeté, les voix se multiplient pour réclamer des changements profonds, allant jusqu’à appeler à des démissions afin de redonner un nouveau souffle au football Algérien.
En attendant, cette sortie douloureuse du CHAN 2024 restera comme un signal d’alarme : les Verts, talentueux mais en manque de stabilité, paient au prix fort les dysfonctionnements structurels de leur football.
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