Après avoir explosé en 2024 pour atteindre le chiffre record de 100 milliards de centimes, les frais de visas Schengen suscitent de plus en plus de contestations en 2025. De nombreuses voix s’élèvent pour demander une réduction significative des montants exigés par les consulats de l’Union européenne, jugés injustifiés.
Actuellement, le visa Schengen coûte en moyenne 120 euros, dont 80 euros de frais consulaires et 25 euros versés au prestataire chargé du traitement des demandes. Les protestations plaident pour une baisse drastique de la part des frais consulaires afin de ramener le prix du visa à environ 50 euros tout compris. Certains appellent le ministère marocain des Affaires étrangères à intervenir auprès de pays partenaires, comme la France, pour donner l’exemple à d’autres pays européens, en raison des relations privilégiées qu’entretient Rabat avec Paris et la majorité des capitales du vieux continent.
Une autre revendication, récurrente, consiste à exiger le remboursement des frais en cas de refus de visa. Mais cette demande a peu de chances d’aboutir, les consulats justifiant ces coûts par les procédures administratives engagées, qui doivent être comptabilisées même en cas de rejet.
Nombre d’observateurs estiment néanmoins que ces frais liés aux dossiers refusés représentent une part considérable des 100 milliards collectés, étant donné le nombre très élevé de rejets. Une manne qui alimente les caisses des ministères européens des Affaires étrangères, déjà largement dotés en budgets de fonctionnement.
Ce débat sur les frais jugés excessifs du visa Schengen continue de prendre de l’ampleur et se prolonge à travers diverses actions de sensibilisation menées par des associations et des collectifs de citoyens.
Par Jalil Nouri
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Le Maroc devrait agir de manière similaire vis à vis des européens visitant ce pays en récupérant une partie des frais indus qu’extorquent les consulats européens. Non pas en leur demandant des dossiers de visas ni de leur refuser les visas, c’est très simple : à l’entrée à l’aéroport avant de cacheter leurs passeports ils devrait verser 1000 dirhams comme il se fait en Arabie saoudite et d’autres pays. Comme ça on récupère une partie de l’argent qui nous est soutiré ( notamment pour les refus qui dépassent 60% des dossiers marocains).