Il s’agit probablement de l’un des cas d’inceste les plus révoltants, dans un type de relation que la morale et la société réprouvent depuis la nuit des temps. Une affaire à peine croyable qui a pour théâtre la commune d’El Menzeh, à Aïn El Aouda, en périphérie lointaine de Rabat. La région, sous le choc, vit ce drame comme une malédiction diabolique, amplifiée ces derniers jours par une couverture médiatique embarrassante et par les arrivées intempestives d’influenceurs sans scrupules.
Tout a commencé lorsqu’une femme, aujourd’hui incarcérée, a eu un premier enfant en 2005, à la suite de relations sexuelles imposées par son propre père. Des abus qui se poursuivront pendant plusieurs années, donnant lieu à six naissances.
L’affaire éclatera au grand jour lorsqu’une des filles, en préparant ses documents pour conclure un mariage, se heurtera à des obstacles administratifs insurmontables. Le recours à la justice mettra en lumière cet inceste, entraînant l’arrestation et la poursuite des deux principaux protagonistes, laissant derrière eux six enfants livrés à l’abandon et à la misère.
L’épouse du père, auteur de cet inceste de longue durée, n’a jamais dénoncé cette relation. Elle n’a pas été incarcérée en raison de son état de santé, mais reste poursuivie pour non-dénonciation, faute de preuves directes de sa participation. Des doutes persistent néanmoins quant à son rôle.
Les deux principaux accusés ont, pour leur part, reconnu les faits devant le juge, détaillant dans les moindres aspects cette relation incestueuse qui s’est déroulée, durant des années, dans un huis clos total. Ni l’entourage familial, ni le voisinage rural n’avaient connaissance de ces événements impensables, survenus à seulement quelques kilomètres de la capitale.
Par Jalil Nouri
Et les autorités !!!!
Comment peut on inscrire dans le livret de famille 6 enfants dans cette situation sans la complicité des agents de l’état !!! Et l’école ? Et et et !!!!