La série publiée par Le Monde entre le 24 et le 30 août 2025 sous le titre « L’énigme Mohammed VI » a provoqué une onde de choc au Maroc. Officiellement présentée comme une enquête, elle ressemble davantage à un procès à charge qu’à une analyse équilibrée. La question n’est pas seulement celle des faits rapportés, mais du cadrage choisi : pourquoi tant d’ombre, et si peu de lumière ?
Le terme « énigme » n’est pas neutre. Journalisme oblige, il attire l’œil, suggère une enquête approfondie. Mais psychologiquement, il installe d’emblée un soupçon : Mohammed VI serait opaque, insaisissable, incompréhensible. Or, pour une société où la monarchie reste une figure d’attachement et de continuité, ce mot agit comme un irritant. Là où beaucoup perçoivent une présence familière et structurante, Le Monde projette une distance, presque une étrangeté. Le choc commence avant même de lire la première ligne.
Les six volets accentuent ce cadrage. « Une jeunesse à l’ombre de Hassan II », « Les réformes inachevées », « Atmosphère de fin de règne », « Secrets du makhzen », « L’islam et les islamistes » : autant de formulations qui insistent sur le secret, la fragilité, l’inachèvement. Même la diplomatie, domaine de rayonnement incontestable, est réduite à des « manœuvres ». Ce n’est pas une photographie complète, mais une mise en scène partiale. Le bilan implicite est clair : un roi entouré de zones grises.
Pourquoi un tel cadrage ? Sur le plan journalistique, il s’agit de capter l’attention du lecteur français, habitué à un ton d’investigation dramatique. Mais cela se paie d’un biais méthodologique : simplifier un parcours complexe en privilégiant le négatif. Sur le plan symbolique, l’effet est plus lourd. Pour un peuple attaché à son souverain, ce récit agit comme une négation du lien. Là où il y a repère et continuité, Le Monde installe doute et opacité. La dissonance est inévitable.
En 2025, Le Monde a publié des séries d’été sur des thèmes variés — l’ascension de l’Everest, des récits culturels ou touristiques — mais aucune enquête équivalente visant d’autres pays africains ou maghrébins. Cet isolement éditorial renforce l’impression d’un traitement asymétrique : pourquoi ce prisme implacable réservé à Mohammed VI, et pas ailleurs ? Cette singularité réactive une vieille mémoire coloniale : celle d’un Nord qui observe et juge, et d’un Sud qui subit le récit. L’« énigme » n’est pas tant Mohammed VI que le choix éditorial lui-même.
Face à ce cadrage, la réaction fut massive. Débats télévisés, éditoriaux, communiqués : moins pour défendre un homme que pour protéger une image collective. Car critiquer le roi, c’est toucher un symbole qui rassure et structure. Il ne s’agit pas de rejeter toute critique. La presse nationale l’a prouvé en exerçant une lecture méthodique : vérifier les sources, interroger la méthode. C’est cela, le vrai journalisme. La maturité consiste à accueillir la critique fondée et à rejeter le procès biaisé. Le sensationnalisme, lui, appartient aux tabloïds.
La série du Monde soulève donc une question: quand une enquête prétend éclairer mais choisit l’ombre et le spectaculaire, est-ce encore du journalisme d’analyse — ou déjà du tabloïd politique ?
Par Dr Wadih Rhondali – Psychiatre
nous venons au Maroc depuis 40ans Le ROI est l homme qui a une vision pour son pays et qui s y tient Rien nest rose au Royaume Il y a beaucoup de problemes au MAROCMAIS IL EST VISIBLE QUE LE PEUPLE AIME SON ROI ET QUE C EST RECIPROQUE J aimerais bien emprunter le Roi pour 6 mois en France pour remplacer Macron quin BRETAGNE ou nous manquons aussi d eau n a reussi qu a diviser le peuple francais et qu a l appauvrir Alors je prie l ETERNEL pour la chta au MAROC et aussi En BRETANGNE CESSEZ DE RIGOLER! et pour le ROi
Le Monde vieillit mal… son objectivité est de plus en plus contestable. Il me passionnait il y a qq années… je ne le lis même plus !