La condamnation à 30 mois de prison de la militante des libertés individuelles Betty Lachgar a déclenché une vive polémique au Maroc et bien au-delà. Fondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), elle a été reconnue coupable « d’atteinte à la religion islamique » pour avoir porté, dans ce que la justice a qualifié de geste provocateur, un tee-shirt jugé offensant envers Dieu, ce qu’elle a nié à l’audience.
Une ligne rouge franchie ?
Betty Lachgar n’en est pas à sa première controverse. Ses prises de position radicales divisent profondément l’opinion publique. Si la Constitution garantit la liberté d’expression, toucher aux croyances de la majorité musulmane demeure une ligne rouge que la justice marocaine entend faire respecter.
Une solidarité qui relance le débat
Mais l’affaire dépasse aujourd’hui la personne de Betty Lachgar. Un mouvement de solidarité s’est formé, notamment autour de l’écrivaine Leïla Slimani, qui estime que ce procès n’aurait jamais dû avoir lieu. Cette mobilisation a aussitôt provoqué une violente contre-attaque sur les réseaux sociaux, certains accusant ces soutiens de « défendre l’offense au divin » et d’être des « avocats du diable ».
Une affaire aux résonances internationales
La militante, qui souffre d’une maladie menaçant de provoquer une amputation, ne pourra pas bénéficier d’une grâce royale, selon plusieurs observateurs, en raison de la nature des faits qui lui sont reprochés. Ses soutiens, au Maroc comme à l’étranger, tentent désormais de porter l’affaire sur la scène internationale, mais la justice estime avoir « fait son travail ».
L’affaire Betty Lachgar révèle une fracture profonde entre deux visions : celle d’une société attachée au respect du sacré, et celle d’une frange militante revendiquant une liberté d’expression sans limites.
la religion est une affaire personnelle à chacun
mais pourquoi jouer avec le diable en provocant les croyances de la société Marocaine musulmane?
nous ne sommes pas des pantins extrémistes comme on en trouve en Occident et n’avons pas besoin d’importer leurs outils de sorciers activistes
donc non je ne soutiens pas cette personne
Ma liberté s’arrête là où commence la vôtre; que vous teniez ces propos dans un cercle privé, c’est entre vous & votre conscience mais en provoquant inutilement, se pavanant & jouant à la grande dame sans le vocabulaire qui va avec, il faudra bien en accepter les conséquences..
Elle s’est tirée une balle dans le pied da la manière la plus stupide qui soit
Elle s’appelle Ibtissame. Pourquoi vous l’appelez “Betty” comme si c’était une étrangère?!
Les faits qui lui sont reprochés sont avérés, et elle ne s’en cache pas.
Il y a une loi au Maroc réprimandant ce qu’elle a fait. La loi a été appliquée.
Pourquoi y aurait-il une controverse ?
non pas de soutien
la liberté des uns s’arréte là où commence celle des autres
elle n’avait pas le droit de brusquer la croyance de ses concitoyens profondement fidèle à l’islam
on n’a pas le droit d’imiter bétement les manigances et les provocations étrangères
Respect et tolérance sans outrance