Un tremblement de terre de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans la nuit de lundi à mardi en Grèce. L’épicentre se situait en mer, à environ 45 kilomètres au nord-est d’Athènes et à seulement 4 kilomètres des côtes de Nea Styra, station balnéaire de l’île d’Eubée, la deuxième plus grande île du pays, selon l’Institut de Géodynamique de l’Observatoire national d’Athènes.
La secousse est survenue à 00h30 locales, réveillant de nombreux habitants de la capitale grecque et des localités voisines. Si le séisme a été qualifié de « très intense » par Stergios Tsirkas, maire de Marathon, aucune victime ni dégât matériel n’a pour l’heure été signalé par les autorités ou les médias grecs.
Une région hautement sismique
La Grèce se trouve au carrefour de plusieurs failles géologiques en Méditerranée orientale, ce qui en fait l’un des pays européens les plus exposés aux secousses telluriques. Ces dernières années, plusieurs épisodes sismiques ont rappelé cette vulnérabilité. En mai dernier, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé au large de la Crète, ressenti jusqu’en Égypte et dans la capitale grecque. Plus tôt, en début d’année, l’île de Santorin avait connu une activité sismique inhabituelle avec des milliers de secousses, provoquant un exode temporaire des habitants.
Le souvenir du séisme meurtrier d’octobre 2020 reste également vif. D’une magnitude de 7, il avait frappé l’île de Samos et la côte turque, causant la mort de deux personnes en Grèce et plus de cent à Izmir, en Turquie.
Pour l’heure, les services de protection civile restent mobilisés afin de surveiller d’éventuelles répliques, alors que les habitants, inquiets mais soulagés, reprennent le cours de leur quotidien.