Le gouvernement Belge a tranché : l’outil d’intelligence artificielle chinois DeepSeek ne pourra plus être utilisé au sein des administrations publiques fédérales. La décision, annoncée jeudi par la ministre de l’Action et de la Modernisation publiques, Vanessa Matz (Les Engagés), prend la forme d’une circulaire visant à protéger les données sensibles des citoyens et à renforcer la cybersécurité des services publics.
Une mesure préventive
Cette interdiction n’est pas le fruit du hasard. Elle s’inscrit dans la continuité de démarches entreprises par d’autres pays qui ont déjà restreint ou banni l’utilisation de DeepSeek dans leurs institutions. L’objectif est clair : anticiper tout risque lié à la protection des données personnelles transmises à cette technologie d’origine chinoise.
En juin dernier, la ministre avait demandé aux administrations de dresser une cartographie des outils d’intelligence artificielle employés en interne. À l’issue de cette analyse, les services concernés ont identifié plusieurs risques majeurs associés à DeepSeek, justifiant une mesure de précaution.
Une vigilance assumée
“La confiance dans l’administration repose sur des principes fondamentaux de prévention, de protection des données personnelles et de cybersécurité. En interdisant l’usage de ce système, nous faisons preuve de vigilance”, a expliqué Vanessa Matz dans un communiqué.
Selon elle, il est impératif que toutes les technologies employées par les services publics répondent aux plus hauts standards de fiabilité et de sécurité. “Il en va non seulement du bon fonctionnement de l’administration, mais également de la protection des données des citoyens”, a-t-elle insisté.
Confiance et exemplarité
En interdisant DeepSeek, le gouvernement entend également envoyer un signal fort : les administrations fédérales doivent rester un espace exemplaire, garantissant une gestion irréprochable des données publiques. Une décision qui illustre la volonté de placer la cybersécurité et la confiance des citoyens au cœur de l’action publique.