Ce lundi prendra fin le feuilleton du Ballon d’Or, le titre tant convoité de meilleur joueur international de football, au cours d’une cérémonie ce soir au Châtelet, à Paris.
Tout a été dit ou presque, sauf le résultat officiel de ce concours qui a fait saliver joueurs et public, avec des pronostics pour chacun des trois nommés en lice dans un classement incertain et subjectif : le Français Ousmane Dembélé, le jeune Espagnol Lamine Yamal, et le joueur préféré des Marocains mais aussi de nombreux footballeurs et journalistes, le latéral droit de l’équipe nationale, Achraf Hakimi, en ballottage favorable ou défavorable selon le point de vue.
Le numéro 2 des Rouges et Verts devra se faire au statut de challenger qu’a bien voulu lui coller sur le dos la presse française et le lobby de Dembélé, alors que, logiquement et au vu de son bilan l’année dernière et en 2025, ainsi que de sa renommée de meilleur défenseur au poste de latéral droit, le titre lui revient de plein droit, lui qui n’a jamais été autant bien placé dans cette course, bien qu’il ait été « lâché » par le président de son club, le PSG, qui lui a préféré son coéquipier Dembélé pour d’obscures raisons sans lien avec le football. Achraf n’en veut à personne et se dit certain de remporter le titre.
Au cas où le Ballon d’Or ne lui serait pas décerné, il n’aura rien à regretter, restant le champion qu’il est, avec l’admiration et l’amour du peuple marocain dont il est l’idole incontestable et le héros des matchs gagnés avec brio par les Lions de l’Atlas.
Avec l’espoir qu’une déception ne vienne pas lui gâcher sa carrière, le public du Royaume attend, lui, avec ferveur, qu’il soulève la Coupe d’Afrique le 18 janvier prochain, dans le Grand stade Moulay-Abdellah de Rabat, archi-plein, et que tout le reste ne sera pas important ce lundi soir si la récompense lui glisse entre les mains.
Par Jalil Nouri