Ce n’est pas uniquement pour défendre la question du Sahara que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est rendu à New York, à la tête d’une importante délégation, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies. Aux côtés du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et du représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, le dirigeant marocain a enchaîné entretiens et séquences thématiques, au-delà du plaidoyer sur la cause nationale.
Au programme : des échanges consacrés aux grands chantiers en cours dans le Royaume — industrialisation, investissements, inclusion sociale — et à son rôle en Afrique. La transition énergétique, le développement durable, l’adaptation climatique et la transformation numérique ont occupé une place centrale, avec un accent mis sur la coopération et le financement, ainsi que sur l’agenda d’intégration continentale. Cette présence soutenue à New York a aussi servi de plateforme pour densifier les relations bilatérales et multilatérales, en soulignant la valeur ajoutée du Maroc comme accélérateur de développement dans sa région et acteur clé de la coopération Sud-Sud.
La dimension sportive n’a pas été en reste. Akhannouch a rencontré le président de la FIFA, Gianni Infantino, en présence de ses homologues portugais et espagnols, partenaires du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des préparatifs, la montée en gamme des infrastructures et la coordination trilatérale. Le numéro un du football mondial s’est félicité des progrès réalisés et a salué la dynamique observée autour des nouveaux stades en construction.
En filigrane, cette semaine new-yorkaise illustre une diplomatie de projets : défendre les intérêts stratégiques du Royaume, tout en capitalisant sur des dossiers concrets — énergie propre, climat, numérique, sport — pour élargir les partenariats, attirer des capitaux et renforcer l’influence du Maroc sur la scène africaine et internationale.
Par Salma Semmar